Toyota et son moteur à piston qui brûle de l'hydrogène
Toyota va tester en compétition, via l'écurie Orc Rookie Racing, un moteur à combustion classique, ou presque : à la place du sans-plomb, il brûle de l'hydrogène.
Qui misera sur le bon cheval pour l'avenir des transports ? L'hydrogène, l'électrique à batteries ou encore les carburants de synthèse font partie des choix plébiscités par les constructeurs. Mais pour l'hydrogène, une seule utilisation a été retenue : celle de l'électrolyse dans une pile à combustible.
Il existe toutefois une autre façon de se servir de l'hydrogène : le brûler dans une chambre à combustion. Premier avantage : on sait déjà faire des moteurs à pistons classiques, une technologie éprouvée depuis maintenant plus d'un siècle. BMW avait déjà présenté un concept roulant de Série 7 pouvant fonctionner à la fois au sans-plomb et à l'hydrogène en 2006.
Quinze ans plus tard, voilà le retour du moteur à hydrogène avec Toyota, qui va l'introduire sur une Corolla utilisée en compétition par l'écurie Orc Rookie Racing. Toyota précise que ce moteur sera une base d'étude dans le cadre des recherches de la marque sur le futur de la mobilité.
Le trois cylindres 1.6 turbo verra tout son système d'injection et de circuit de carburant changé. Le réservoir d'hydrogène compressé n'est en revanche pas détaillé par la marque japonaise.
L'hydrogène brûlé est nettement moins polluant que le sans-plomb : si la combustion rejette des oxydes d'azote, elle n'émet en revanche pas de CO2 et peu voire pas de monoxyde de carbone, de particules fines ou encore d'imbrûlés.
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