Théoriquement condamnée, l’Audi A6 Avant fait son grand retour
C’est officialisé, l’Audi A6 Avant carburant à l’énergie fossile fait son retour en conservant les ingrédients qui ont fait son succès, à commencer par sa ligne.

Le marché de l’automobile est en pleine incertitude, et le revirement d’Audi est le parfait exemple. Initialement condamnée pour laisser place à une A6 e-tron, fonctionnant aux watts et conforme à la nouvelle nomenclature, l’A6 Avant « classique » fait finalement son retour.
Au passage, elle rend déjà obsolète le principe du chiffre impair pour les thermiques et pair pour les électriques. Cette A6 break repose sur la plateforme PPC (Premium Platform Combustion) déjà vu sur l’A5 et a pour mission de pérenniser un nom apparu pour la première fois sur l’Audi 100 en 1977. Grâce à ses lignes élégantes et ses aspects pratiques (à défaut d’un grand volume de chargement), son succès ne s’est jamais démenti.
Cette nouvelle A6 Avant est donc bien une voiture « à l’ancienne », fonctionnant à l’énergie fossile. Pour baisser au mieux son empreinte carbone, les ingénieurs de la marque ont soigné son Cx, de 0,25. Une finesse aérodynamique qui se conjugue avec la fluidité des lignes. Longue (4,99 m), basse et trapue (1,88 m de large), elle profite également d’un grand empattement et d’une lunette particulièrement inclinée. Mais c’est davantage via la découpe des vitres latérales que l’on reconnaît un break Audi. La marque aux anneaux y est restée fidèle, hormis le petit décroché à l’extrémité de la troisième vitre, un détail subtil, mais qui se remarque.

Au final, elle se démarque nettement de sa sœur à électron dont la partie avant se compose d’optiques à deux étages. Les feux arrière sont d’une grande finesse, soulignés par un bandeau lumineux. En revanche, le logo ne s’éclaire pas. Enfin, elle profite également de différentes signatures que le conducteur peut sélectionner à sa guise.

Pour ce qui est de l’intérieur en revanche, Audi abuse du copier/coller puisque la planche de bord est identique à celle de l’A5 ou de l’A6 e-tron (hormis les rétro-caméras pour cette dernière). La grande dalle accueille un combiné d’instrumentation de 11,9 pouces et un écran tactile de 14,5 pouces. En option, le passager profite de son propre écran de 10,9 pouces.

Grâce à son grand empattement, les passagers arrière seront très bien accueillis et pourront étendre leur jambe. En revanche, ils devront voyager léger puisque le coffre n’offre qu’une capacité très limitée de 466 litres, nettement inférieur à celui de l’ancienne génération (565 litres). Via la banquette rabattable en trois parties (40/20/40), le volume atteint timidement 1 497 litres.
Un seul diesel pour le moment
Cette sixième génération d’A6 fait toujours confiance au diesel. Seulement, Audi lui octroie une aide électrique via une hybridation de 48V et une batterie d’une capacité de 1,7 kWh. Cela permet au break de pouvoir manœuvrer uniquement sur l’électrique, mais le but premier reste de faire baisser les consommations, comprises entre 5 et 5,8 l/100 km. Le générateur assure une puissance de 18 kW (soit 24 ch) et un couple important de 230 Nm.

Audi a également soigné la partie châssis puisque l’A6 Avant intègre un système de freinage by wire, c’est-à-dire sans élément mécanique entre les freins et la pédale. Il permet ainsi une vectorisation du couple de freinage sur chaque roue. À cela s’ajoute la possibilité de bénéficier de quatre roues directrices. Le plaisir de conduire devrait être au rendez-vous puisque l’A5, bâti sur la même plateforme, nous a convaincus sur ce point.
Pour le moment, la nouvelle A6 Avant n’est proposée qu’avec le moteur 2.0 TDI de 204 ch à partir de 70 550 €. Les commandes sont d’ores et déjà ouvertes et les premiers modèles seront livrés fin mai.
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