Nous étions déjà plus ou moins prévenus qu'avec les mauvais chiffres de 2014, la politique de sécurité routière allait être renforcée. C'est ce qu'a annoncé Bernard Cazeneuve pour cette année 2015. Et cela ne concerne pas que les fameux 80 km/h sur nationale.
2014 sera une année noire pour une sécurité routière qui constate avec effarement un taux de mortalité sur les chaussées qui repart à la hausse. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve n'a pas attendu les chiffres du mois de décembre pour confirmer la mauvaise tendance.
Comme depuis plusieurs années, la sécurité routière s'est donné la mission de montrer des images ultra-violentes d'accidents de la route (comme le court-métrage « Insoutenable ») pour faire réagir les gens sur le comportement qu'ils ont sur la route. Pour ou contre cette méthode, il faut reconnaître qu'ils savent bien le faire aujourd'hui.
La messe est dite et celle de minuit de ce mois de décembre ne changera rien à la situation. Si ce n'est pour l'aggraver. Les indicateurs sont impitoyables et livrent déjà un verdict inédit depuis 2002 : le nombre des morts relevés sur les routes de France sera en augmentation d'une année sur l'autre.
C'était l'invitée d'Europe 1 ce matin, Chantal Perrichon, membre du conseil national de la sécurité routière et présidente de la Ligue contre la violence routière, a pris la parole juste avant d'effectuer la prochaine réunion du CNSR et elle était plutôt remontée sur la politique actuelle en ce qui concerne le réseau routier.
Des mois de batailles entre usagers, associations d'automobilistes contre le gouvernement et sa volonté d'abaisser la vitesse des réseaux secondaire de 90 à 80 km/h. Ne voulant pas faire l'affront de l'imposer aux Français alors qu'une grande majorité est contre, nos têtes pensantes font passer l'idée par la petite porte en mettant en place dès 2015, des zones de « tests » sur des axes dits dangereux.
La révélation des derniers indicateurs sur la sécurité routière n'a pas laissé place à l'ambiguïté: faire du vélo, c'est prendre le risque de plomber le chiffre des morts relevés sur la route. Le deux roues n'a pas besoin d'être motorisé pour faire le deuil des familles, une tendance à l'inflation inquiétante qu'il faudrait prendre autrement en compte qu'avec des radars.
Vous l'avez découvert hier avec effarement, le chiffre des morts sur la route est reparti à la hausse. Et l'heure est grave puisque 2014 s'annonce, à ce rythme d'inflation, comme plus meurtrière que le millésime 2013.
La série noire continue pour la sécurité routière. Le mois de septembre avait déjà été mauvais avec une augmentation de la mortalité de 1,3%, mais le mois d'octobre a déplacé la virgule et passe à 13,6%. Un bond que l'on n'avait pas vu depuis des mois et qui fait définitivement basculer les chiffres à la hausse pour cette année 2014.
Une mauvaise nouvelle pour la sécurité routière avec une hausse de la mortalité sur les routes au mois de septembre 2014. Le bilan provisoire publié par l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) fait état d'une hausse de 1,3% des morts sur les routes Française.
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