Les qualifications modernes en MotoGP se déroulent en deux temps. Deux violents runs où l'on change de pneus au milieu et où il faut exploser en peu de tours. Pas vraiment la potion du Doctor qui préfère monter en puissance. Justement, cette séance en Malaisie lui a permis de renouer avec l'ancienne méthode.
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La journée qualificative du Grand Prix de Malaisie a été marquée par l'arrivée de la pluie comme dessert de la pause-déjeuner. Un changement radical de conditions dont se sont bien sortis Binder en Moto3 et Dovizioso en MotoGP. Sans oublier Zarco qui a impressionné en Moto2 en écrasant la concurrence de plus de deux secondes au tour.
C'est un Rossi cinquième et en tête des troupes Yamaha qui a débuté le Grand Prix de Malaisie de MotoGP. Une position pas si mauvaise mais qui montre encore les limites d'une M1 qui a subi cette saison les évolutions de la Honda, de la Ducati et maintenant de la Suzuki. Des constatations à prendre en compte pour l'avenir.
Le Grand Prix de Malaisie a ouvert ses hostilités et c'est un Márquez qui a tiré le premier. A la faveur d'une séance matinale à la météo clémente, le désormais Champion du Monde a réalisé la meilleure performance alors que l'après-midi a été gâchée par la pluie. Heureusement pour l'officiel Honda, car il est souffrant.
Rossi n'a rien à se reprocher dans ce Grand Prix d'Australie commencé à la quinzième place pour être conclu à la seconde. Yamaha, en revanche peut se poser des questions. La marque n'a rien gagné depuis juin et à Phillip Island, elle a subi la loi d'une Honda satellite.
Crutchlow avait gagné sur le mouillé à Brno, mais il a démontré en gagnant sur le sec à Phillip Island qu'il n'était pas un vainqueur par hasard. Certes, il a profité de la première chute de l'année en course de Márquez, mais pour s'imposer, il a dû aussi mettre au pas Rossi.
Rossi n'a pas connu un beau samedi en Australie. C'est même tout le contraire. Un enfer qui l'a rejeté dans la Q. 1, sa seconde de carrière, avant d'en finir avec une quinzième place. La pire à la régulière depuis Aragon en 2011. Demain, c'est la course et elle est promise sur le sec.
Les conditions difficiles du vendredi se sont répétées ce samedi dévolu aux qualifications sur le tracé de Phillip Island. Avec cette circonstance aggravante que parfois, l'apparition du soleil bouleversait la donne avant le retour de la pluie. A ce jeu de l'opportunité et du gros cœur, Márquez a excellé alors que les Yamaha ont pris l'eau.
C'est un Rossi à la fois déçu et plein d'espoirs qui en a terminé avec cette première journée de MotoGP à Phillip Island. Par des conditions compliquées, il a montré sa compétitivité mais a dû être déclassé pour avoir trop tourné avec le bon pneu avant extra soft pluie de Michelin.
La première vedette de cette édition du Grand Prix d'Australie est une pluie qui a rincé le plateau d'un MotoGP qui a dû arrêter les hostilités au drapeau rouge avant la fin de la journée. Le Moto2 a carrément été privée de la séance de l'après-midi tandis que seule la Moto3 a pu honorer ses deux sorties du vendredi.