Vainqueur et pole man l’an dernier, Dani Pedrosa a jusque-là pratiquement réussi connu la moitié de cette réussite cette année sur le tracé de Jerez. Car le voilà second d’un Crutchlow sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne. Le tout alors que son poignet est encore convalescent. De fait, pourra-t-il tenir jusqu’au drapeau à damiers, demain, dimanche ? C’est toute la question…
De nouvelles pièces, l’air du pays, un tracé qui a toujours été son ami et aussi l’urgence de faire des résultats pour renouveler son contrat chez Ducati, ce sont autant d’éléments qui, mis ensemble nous ont redonné un Lorenzo conquérant. Por Fuera rate de peu la première ligne mais s’élancera bon quatrième et premier des motos italiennes. Demain, il faudra confirmer en course. L’an passé, il avait conquis son premier podium pour Borgo Panigale au terme du Grand Prix d’Espagne.
Johann Zarco a encore fait le boulot pour Yamaha en plaçant une machine d’Iwata sur la première ligne de la grille de départ d’un Grand Prix. La huitième fois consécutive que le Français réalise l’exploit. Et pourtant, c’est avec KTM que le Français poursuivra, comme d’ailleurs le team Tech3. Les officiels de la marque au diapason sont bien plus loin et en difficulté sur un tracé de Jerez considéré comme un juge de paix...
C’est un joli coup qu’a réalisé le pilote du team satellite Honda Cal Crutchlow. Sur la terre d’Espagne, il a donné la leçon lors des qualifications aux deux officiels du HRC Dani Pedrosa, second, et, surtout, Marc Márquez, seulement cinquième. De fait, il se rappelle au bon souvenir des décideurs du blason ailé qui ont tendance à le sous-estimé. Quant à la première ligne de la grille de départ à Jerez, elle est complétée par un Johann Zarco qui concrétise pour la septième fois d’affilée sur la rangée de tête !
KTM met en place son dispositif en Grand Prix et la dernière pièce est peut-être cette officialisation de Miguel Oliveira en MotoGP. Il sera le premier Portugais à évoluer à ce niveau de la compétition moto, et c’est aussi le premier produit fourni par la filière KTM. Et si l’on en croit la firme autrichienne, ce ne sera pas le dernier ! Oliveira devrait faire équipe avec Syahrin qui est déjà dans les murs du team d’Hervé Poncharal qui en finira cette année avec 20 ans d’histoire passés aux côtés de Yamaha.
Au vu de son rythme personnel et en constatant la vélocité générale des Honda sur le tracé de Jerez, on peut, sans se tromper, considérer Marc Márquez comme le grand favori de cette édition du Grand Prix d’Espagne. Sa chute de fin d’après-midi de ce vendredi n‘est qu’un contretemps. Demain, samedi, pour les qualifications, il devrait faire parler la poudre…
Valentino Rossi attendait avec intérêt ce qu’allait donner sa Yamaha sur le sélectif tracé de Jerez. Un circuit sur lequel on ne ment pas et qui donne le ton pour le reste de la saison. Et le résultat est inquiétant pour la firme d’Iwata. Les soucis perdurent et les M1 officielles n’y sont pas vraiment. Pire, le cauchemar se poursuit avec la moto privée du team Tech3 que Johann Zarco arrive à mettre dans le trio de tête…
Dans une première journée en Espagne où les Yamaha officielles ont eu la désolation de retrouver leurs problèmes qui perdurent depuis maintenant un an, Johann Zarco a été le rayon de soleil de la marque au diapason. Appliqué, il pointe troisième ce vendredi avec l’intention de jouer encore devant demain, samedi, jour des qualifications. Pour une septième première ligne consécutive ?
La première journée s’est écoulée sur ce Grand Prix d’Espagne quatrième manche du MotoGP cette saison. Sur un tracé de Jerez au bitume refait, les Honda ont fait la loi et se préparent à une lutte fratricide. C’est Cal Crutchlow qui a dominé la RC213V d’un Pedrosa au poignet convalescent qui vire en tête devant notre Johann Zarco qui sauve la mise chez des Yamaha déçues. Márquez est cinquième car il a chuté…
Johann Zarco a donc choisi et ce sera KTM. Un choix plein d’ambition et aussi un pari assumé tant il est vrai qu’il avait une proposition plis sécurisée du HRC pour récolter des résultats. Le Français le reconnaît dans sa déclaration qui fait suite à la signature d’un contrat de deux ans, aux côtés de Pol Espargaró.
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