Opéré pendant la trêve hivernale, Sete Gibernau semblait s'être parfaitement remis de son intervention sur une clavicule qui est aussi son talon d'Achilles. Ses tests de Sepang n'avaient rien signalé de ce côté là, mais de retour dans son Espagne natale, les soucis sont revenus, à l'occasion d'un banal entrainement physique.
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Voilà une intention qui risque de créer une certaine tension dans les relations de voisinage entre le Moto GP de la Dorna et le Superbike de Infront.
Toutes les années, Ducati revient pour le moto GP de France avec son offre « Tribune Ducati Premium ». Ce dernier se tiendra du 15 au 17 mai 2009 sur le circuit Bugatti du Mans et les intéressés pourront profiter de cette offre limitée. Déjà le point positif, c'est que le prix n'évoluera pas par rapport à 2008 : 110 euro jusqu'au 23 avril 2009.
Le Moto GP a ainsi débuté son régime draconien en se fixant un menu 2009 diététique avant de passer peut être au rationnement technique en 2010. Une feuille de route apparemment fixée par la dernière Commission des Grands Prix qui a notamment taillé dans le gras des puces savantes, une démarche annonciatrice d'une pause dans l'ère de l'électronique.
C'est ainsi que se sont exprimés Vito Ippolito, ci-devant Président de la FIM et Carmelo Ezpeleta, boss de la Dorna qui, avec les autres acteurs de l'élite, se sont penchés, en Suisse, aujourd'hui, sur le chevet d'un Moto GP touché de plein fouet par le virus de la crise.
La Commission des Grands Prix réunissant toutes les parties prenantes du Moto GP de la FIM à l'IRTA en passant par le MSMA et la Dorna a donc décidé des mesures qui seront appliquées dès 2009 au plateau pour réduire les coûts qui y sont en vigueur.
Dans les négociations en cours pour réduire les coûts d'une discipline Moto GP sous les feux de la crise économique, une clause concernant le nombre de motos mises à la disposition des pilotes a été introduite, dont la mise en application est espérée pour 2010.
La commission des Grands Prix se réunira demain 18 février et devrait avaliser les pistes explorées cet hiver pour réduire les coûts dans le milieu, un impératif imposé par la crise économique.
On ne sait pas encore si la future grille du Moto GP sera en mesure de fournir, dix sept, dix huit ou dix neuf motos, mais ce qui est certain, c'est que Carmelo Ezpeleta se démène comme un beau diable pour éviter à la discipline gérée par sa Dorna, de présenter un plateau nanti d'une machine de moins que l'an passé.
Le team WRB avec Sito Pons en tête de liste a certes enfin réussi à faire tourner ses Aprilia 125 confiées à sa paire Corsi-Terol. Un duo déjà vu l'an passé tandis que l'Italien a aussi subi sa première chute de l'année à Valence, sans gravité. Mais c'est bien du côté du programme quart de litre que les choses semblent toujours aussi compliquées.