C'est un Valentino Rossi assommé qui sort de ce premier Grand Prix de la saison de Moto GP. Au Qatar, le pilote Ducati a compris qu'il n'en avait pas fini avec sa traversée du désert et que la GP12 n'est autre qu'un mirage. En 2011, il s'était qualifié neuvième à 1.
Le scénario de ce premier Grand Prix de la saison au Qatar a fidèlement reproduit les simulations courses découvertes durant l'intersaison. La Yamaha n'est peut être pas la plus sauvage, mais elle est sans doute la plus homogène à gérer les nouveaux pneus Bridgestone faciles à monter en température mais moins résistants en fin de parcours.
C'est avec un doublé Honda que s'engage la dernière journée du Grand Prix du Qatar, épreuve inaugurale de la saison 2012 de Moto GP. Casey Stoner a retrouvé sa position favorite, soit la première, avec le panache qu'on lui connait puisqu'il est le seul à être descendu sous la barre des 1'56 au tour.
L'an dernier, on se désolait de voir à l'issue des qualifications du Grand Prix du Qatar un Valentino Rossi au neuvième rang à 1. 5s de la position de pointe. Un peu plus de douze mois plus tard, sur ce même tracé de Losail, et après que Ducati se soit épuisé à reconsidérer totalement son projet Moto GP, on retrouve le même Rossi à la douzième place sur la grille de départ à 2.
Si hier, lors de la dernière libre accordée au Moto GP, la place de leader de Jorge Lorenzo pouvait être mise au crédit d'un énervement de son rival Casey Stoner, qui se vantait de rouler en pneus durs qui plus est, cette première position de pointe qu'il vient d'acquérir dans cette saison 2012 ne doit rien à personne.
En tête ou non du peloton Moto GP, Valentino Rossi est du pain béni pour la catégorie. Au centre de toutes les conversations, il lui suffit de s'exprimer pour faire le buzz. Et même lorsqu'il ne dit rien, on le voit partout. Dernièrement, l'Italie a fait une poussée de fièvre sur le sujet.
Les saisons se suivent et semblent se ressembler pour Ducati. Carbone ou aluminium, 800 ou 1 000, les rouges avec Valentino Rossi n'arrivent pas à faire oublier l'ère Stoner. Le premier soir au Qatar, Nicky Hayden a fait illusion en passant des tendres qui lui ont permis de s'inscrire dans le trio de tête.
Jorge Lorenzo est arrivé à ses fins lors de la dernière séance libre mise en jeu ce soir par ce premier Grand Prix de la saison au Qatar. L'Espagnol a en effet subtilisé le sceptre du meeting qu'empoignait jusque là un Casey Stoner qui doit d'abord à son mauvais caratère le fait de l'avoir perdu.
Casey Stoner maintient son cap dans le désert qatari en s'appropriant la seconde séance libre d'un premier Grand Prix de la saison qu'il a débuté en haut de la feuille des temps. L'Australien est le seul à être descendu sous la barre des 1'56 au tour et contient derrière lui une meute Yamaha avide de lui faire rendre grâce.
Un Casey Stoner sur son piédestal et des Yamaha guidées par Jorge Lorenzo menant la chasse, la physionomie livrée par la toute première séance d'essai sur un tracé de Losail encore poussiéreux n'a pas déjoué les pronostics échafaudés à l'analyse des tests d'intersaison.
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