Huitième position de pointe en dix occasions possibles. Et en route pour une dixième victoire en dix courses. Marc Marquez continue a assommé le Moto GP. Ses commentaires en sont presque pathétiques. Après son nouvel exploit à Indianapolis, il se dit sobrement content, que c'est bon pour la confiance et qu'il pense envisager la victoire.
Toute l'actualité Marc Marquez
Depuis qu'il est en Moto GP, Marc Marquez n'a jamais perdu un Grand Prix aux Etats-Unis. En s'adjugeant une fois encore la position de pointe sur le tracé d'Indianapolis, sa huitième de la saison, le champion du monde s'est donné les moyens de maintenir cette invincibilité.
Ces quatre dernières années, ce sont les machines du HRC qui ont dominé leur sujet sur le tracé d'Indianapolis qui plaisait bien pourtant au départ aux Yamaha. Avec le nouvel enrobé de cette année se posait la question de savoir si les motos de Tokyo n'allaient pas perdre de leur superbe face aux machines d'Iwata.
Les Grands Prix ont fait leur rentrée hier sur un tracé d'Indianapolis revu et corrigé. Avec, notamment, un nouvel enrobé. Reposés et pour certains rassurés sur leur avenir, les pilotes ont retrouvé avec plaisir la compétition. Mais un peu moins le joug d'un Marc Marquez qui a repris son rythme infernal le plaçant au-dessus de la mêlée.
Bon, alors on eu la maladresse d'un responsable de la communication du HRC parodiant le numéro fétiche de Jorge Lorenzo, soit le 99. Devenu de 9 à 9 pour 9 victoires et 9 Grands Prix de la part de Marc Marquez. A présent, on a cette vidéo, un peu plus corrosive, sur la personnalité présumée du double champion du monde.
En 2017, ça fera 22 ans qu'ils seront ensemble. En pleine période réussite, le HRC et le pétrolier espagnol Repsol ont renouvelé pour trois ans de plus leur fructueux partenariat. Pour la gloire de Honda. Un accord qui intervient après cet incroyable série de neuf victoires en neuf courses réussie par Marc Marquez lors de la première partie de la saison de Moto GP.
Les réseaux sociaux. . . Mais comment irait le monde actuel sans eux. Dans le cas présent et pour l'univers fermé du Moto GP, sans doute bien mieux. Le commun des mortels sait que naviguer sur la toile avec un piaf ou autres, c'est être vu du monde.
Sur le tracé du Sachsenring, Marc Marquez a répété un scénario déjà déroulé par neuf fois en neuf occasions cette année. Avec autorité et vélocité, il a dominé ses adversaires pour s'imposer sur la ligne d'arrivée. Et qu'importe qu'il pleuve ou pas. C'est lui qui gagne à la fin.
Hier il a subi le coup du lapin lors d'une chute spectaculaire dont il est sorti miraculeusement indemne. Aujourd'hui, son temps au terme des qualifications a claqué comme un coup de fusil. Marc Marquez n'est pas du genre impressionnable et il traite le mal par le mal.
Au lendemain du Grand Prix de Grande Bretagne de Formule 1, l'un des meilleurs ingénieurs du plateau déclarait que pour trouver des super-héros, c'était du côté du Moto GP qu'il fallait regarder.