Depuis le début de la saison, et surtout depuis quatre Grands Prix, on constate un Valentino Rossi s'élançant de la huitième ou septième place de la grille de départ à la poursuite d'un Jorge Lorenzo aux avant-postes et parti pour gagner. Pour le Grand Prix des Pays-Bas, les deux hommes de Yamaha en lutte pour le titre ont décidé d'inverser les rôles.
Toute l'actualité GP Pays-Bas
Cela faisait longtemps que le vainqueur du premier Grand Prix de l'année au Qatar n'avait pas terminé un premier jour de meeting en Moto3 aux portes du top 10. A Assen, l'événement s'est enfin reproduit, ce qui laisse augurer une suite favorable. Mais Alexis Masbou ne s'enflamme pas.
Valentino Rossi l'avait dit, être bon le jour de la course, ce n'est pas suffisant pour contrer son équipier Jorge Lorenzo en grande forme. Alors à Assen, il a trouvé une Yamaha avec un nouveau châssis et il a piqué le marteau du Majorquin pour signer le meilleur temps le matin et le troisième de l'après-midi.
Les choses continuent de bien se passer pour un Loris Baz qui devient la terreur de la catégorie Open. Second au général à trois points de Barbera dans cette catégorie, il peut espérer en prendre les commandes au terme de ce Grand Prix des Pays-Bas commencé avec une bonne seizième place derrière son équipier Bradl.
Pour un début, ce n'est pas si mal. Fabio Quartararo découvrait aujourd'hui le tracé d'Assen et même s'il a dû subir la domination de son équipier Navarro, il pointe à une très encourageante quatrième place. De quoi envisager la suite sur de bonnes bases, sachant que le Français doit absolument revoir une arrivée après plusieurs abandons successifs.
C'est sous un ciel clément qui ne devrait paraît-il pas durer que le Grand Prix des Pays-Bas huitième rendez-vous de l'année du MotoGP a été lancé. Une édition à Assen qui est d'ores et déjà historique puisque ce sera la dernière fois que la course batave aura lieu le samedi.
Lorsque Louis Rossi et Alexis Masbou se retrouvent, il en ressort toujours quelque chose de rafraîchissant. Passés maîtres dans la diffusion de la bonne humeur et bonheur des investisseurs qui peuvent compter sur des mises en scène marquantes dans des présentations qui valent à elles seules le détour, le duo se console aussi de résultats sur la piste en dessous de leurs ambitions.
Cette saison de Grand Prix pourrait bien s'achever avec un champion du monde Français. Comme pour Olivier Jacques, c'est de la catégorie intermédiaire du plateau, celle-là même qui est l'anti-chambre de l'élite que pourrait venir la concrétisation.
Andrea Dovizioso est arrivé sur le tracé d'Assen avec la crainte de prendre une valise. Sa Ducati est toujours aussi difficile à cerner et les premiers essais ont démontré la justesse de qu'il craignait. Puis la pluie est arrivée et l'Italien a fait parler son expérience au guidon d'une Desmosedici bien aidée par le règlement.
Une fois encore, Dani Pedrosa a été totalement éclipsé par son équipier Marc Marquez équipé de la même moto que lui. De quoi énerver un pilote qui promettrait de tout donner pour prendre enfin sa revanche ? Que nenni, Dani Pedrosa est très heureux ainsi. L'adage dit qu'à trop vouloir suivre on finit par ne jamais passer devant.