Loris Capirossi a sorti le grand jeu lors de la qualification d'un Grand Prix d'Italie, exercice dont il s'était approprié la tête à deux minutes de la fin avec une Suzuki qui a la quatorzième vitesse de pointe d'un plateau composé de dix sept motos. Du beau boulot qui lui permettra de s'élancer finalement troisième de son épreuve nationale.
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Manquer la première ligne de son Grand Prix national n'était pas spécialement prévu au programme d'un Valentino Rossi déjà vainqueur par sept fois a domicile. Même s'il doit cet affront à un compatriote, Loris Capirossi, le Champion du Monde en titre goûtait peu à la situation au moment de descendre de sa machine une fois la fin de la qualification prononcée: « Je suis vraiment déçu d'avoir raté la première ligne » annonçait-il.
Et si demain, le jardin de Rossi devenait un Lorenzo's Land ? La scène du planté de drapeau ne manquerait pas de sel devant le public italien qui n'aurait qu'à constater la troisième victoire de la saison de l'Espagnol plutôt que la huitième à domicile de leur héros.
On s'attendait à un Espagnol et on a eu deux Anglais. La qualification du Grand Prix d'Italie catégorie 125 nous a donc réservé quelques surprises puisque c'est Smith qui partira d'une position de pointe que l'on pensait promise à son équipier Simon tandis que c'est un autre sujet de sa Gracieuse Majesté qui joue le rôle de dauphin puisque Scott Redding s'est invité au festin des Rois.
Alvaro Bautista partira de la position de pointe du Grand Prix d'Italie réservé à la catégorie quart de litre, grâce à une avance de 14 millièmes seulement, construite à la force du poignet mais aussi avec l'aide involontaire d'un De Rosa qui a gêné dans les ultimes instants le dernier effort de Marco Simoncelli à assurer une pole nationale au Mugello.
Jorge Lorenzo a arraché la position de pointe d'un Grand Prix d'Italie qui sent la poudre tellement les écarts entre les protagonistes sont serrés. Stoner, en effet, n'a échoué que d'un souffle dans sa quête de la pole, tout comme lors de la dernière libre, tandis que s'il y a bien un Italien en première ligne, ce n'est pas celui que l'on attendait.
Discret le premier jour, Marco Simoncelli s'est rappelé au bon souvenir de ses adversaires en explosant le record du début de la seconde journée du Grand Prix d'Italie de la catégorie 250. Avec sa Gilera, il a ainsi battu le record de la pole de l'an passé signé par un Barbera qui est d'ailleurs son dauphin au classement de cette dernière libre avant la qualification.
Stoner et Lorenzo se sont livrés un dernier duel au soleil avant la qualification de cet après midi déterminante pour la grille de départ du Grand Prix d'Italie. Malgré une chute, c'est l'Australien qui a remporté la joute, les deux hommes se chiffonnant sous les yeux d'un Valentino Rossi en embuscade.
La dernière libre avant le grand saut dans la qualification a confirmé la grande forme d'un Julian Simon qui devra néanmoins surveiller de près ses compagnons d'écurie qui lui ont donné une belle réplique. Le team Aspar a ainsi dominé l'exercice si bien que ce Grand Prix d'Italie de la catégorie tourné à la lutte fratricide.
Trente degrés à l'ombre et quarante cinq sur la piste, les conditions du Mugello sont décidément bien différentes de celles affrontées au Mans il y seulement deux semaines. Tant mieux puisque c'est aussi un tout autre résultat qui y est recherché, la campagne de France de Randy ayant douloureusement confirmé l'adage qui veut que nul n'est prophète en son pays.