Ducati est enfin parvenu à ses fins en s'imposant sur son sol, en enlevant un Grand Prix d'Italie qui était devenu une chasse gardée pour Valentino Rossi. La pluie n'a pas été l'élément le moins important dans ce verdict final, une pluie qui avait rincé le plateau du quart de litre auparavant et qui avait décidé de s'arrêter pour une catégorie reine de fait contrainte de rejouer le scénario à sensation du Mans.
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Il aura fallu que la pluie tombe à quelques instants de lancer la course du GP250, pour que celle-ci entre dans l'histoire d'une catégorie qui en est à son épilogue. Pour peu, on parlerait de bouquet final tellement cette lutte ultime pour la victoire dans le dernier tour a été sublime, concluant d'autres faits de course pas plus piqués des vers.
Bradley Smih a remporté sa seconde victoire de la saison lors d'un Grand Prix d'Italie toujours aussi disputé dans cette catégorie qui se délecte de la grande ligne droite commandant l'arrivée pour jouer de l'aspiration puis des coudes dès que vient le moment de freiner.
La pluie s'est donc invitée sur la Grand Prix d'Italie en arrosant la séance de réchauffement de la catégorie reine. Des conditions identiques à celles vécues au Mans, avec une piste séchante qui a fait travailler les méninges des équipes sur la durée de vie des pneus pluie dans ces conditions pour mieux leur faire regretter les intermédiaires à présent bannis.
Le GP250 a de très peu échappé à une pluie qui va définitivement rincer la séance de réchauffement du Moto GP et sa dernière séance avant le grand saut dans le Grand Prix de cet après midi n'a fait que respecter la hiérarchie dégagée par la qualification.
Le trio Aspar est matinal puisqu'il s'est octroyé les trois premières places de la séance de réchauffement d'un Grand Prix d'Italie qui ouvrira les hostilités cet après midi. Une séance qui s'est déroulée sous la menace des nuages qui s'apprêtent à déverser leur contenue sur les autres séries à venir, dont, bien sûr, un Moto GP où chaque minute de roulage compte.
Si Randy a raté son rendez-vous national, le voilà en position de conclure dans la liesse celui de son équipe et de son sponsor de charme. Notre Playboy national a ainsi terminé la qualification du Grand Prix d'Italie à la cinquième place, synonyme de seconde ligne, rangée qu'il fréquentera pour la seconde fois cette saison lorsqu'il s'agira de se préparer pour affronter le Mugello.
S'il n'y avait pas Stoner que penserait-on des Moto GP sorties des ateliers de Borgo Panigale ? Pas grand chose de bon, assurément et depuis 2007, le mystère reste entier sur cette faculté qu'a l'Australien à faire voler en éclat les chronos avec une moto qui dissout véritablement le talent de ses confrères qui, avec elle, s'essayent à l'exercice.
Quarante sept, c'est le nombre exact de dossiers reçus par l'Irta pour une inscription dès 2010 au futur Moto2. Catégorie qui cohabitera donc avec l'actuel GP250 pendant un an. A l'étude de ces démarches, il a été dénombré 91 pilotes potentiels, si bien que le comité de sélection aura pas mal de boulot à abattre avant de donner son verdict au Grand Prix de Barcelone dans quinze jours.
Dani Pedrosa, décidément, les collectionne. Le genou, le poignet, c'est maintenant la hanche qui s'inscrit sur le tableau bien fourni retraçant les blessures subies par le pilote du HRC, qui commençait à peine à recouvrer tous ses moyens.