Sans avoir participé le week-end précédent au championnat d'Italie, Florian Marino s'est approprié d'entrée le meilleur temps de la catégorie Stock 600 sur un tracé de Monza qui craint la pluie. Le Français second au général derrière Guarnoni devance D'Annunzio, habitué des lieux, et le pilote Morillas.
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Il domine déjà le championnat mais pour faire encore mieux chez lui, à Monza, il a préparé le terrain en participant le week-end écoulé au championnat d'Italie avec sa BMW S 1000RR. Le résultat ne s'est pas fait attendre et dès la première séance libre du Stock 1 000 dans le temple transalpin de la vitesse, Ayrton Badovini a dominé son sujet en signant un chrono stratosphérique.
C'est l'homme qui monte dans cette saison du mondial Superbike. Dominé d'abord par son équipier Crutchlow, blessé dans une chute, et devant porter le fardeau du remplacement d'un Spies couronné dès sa première année avec le statut d'un ancien double Champion du Monde de la catégorie revenu d'un échec de deux ans en Moto GP, la vie de James Toseland n'a pas été facile depuis l'entame de cette campagne chez les Flammini.
Les effectifs du mondial Superbike seront à toiletter lorsque le contingent des Flammini arrivera aux portes de Monza. Côté positif, on constatera enfin la présence de Yoshimura et de sa Suzuki, mais avec, comme on le craignait, Daisaku Sakaï en lieu et place d'un Yukio Kagayama blessé dans son championnat anglais de la spécialité, après une chute dans la manche de Oulton Park.
Monza est connu pour être une piste qui fait la part belle aux mécaniques qui respirent. A ce titre, Aprilia est reconnue comme être la mieux dotée du plateau avec une RSV4 dominante en matière de vitesse de pointe.
Ce week-end, c'est le mondial Superbike à Monza et s'il est une écurie qui arrive dans le chaudron avec la pression, c'est bien Ducati. A part une entame à Phillip Island intéressante, les troupes Xerox s'en sont ensuite remises au seul talent et à l'opportunisme d'un Haga mort de faim dans la seconde manche de Valence pour éviter une humiliante déculottée.
Débuter en mondial Superbike n'est pas aussi facile qu'il n'y paraît. Surtout lorsque le sort s'acharne sur vous. Regardez le cas du team Yoshimura par exemple. Ses débuts avec la Suzuki GSX/R devaient se faire du côté d'Assen mais un volcan islandais en crachant un gros nuage de cendres qui a bloqué tout le trafic aérien en a décidé autrement.
En attendant la version route d'une RSV4 décorée à la façon de la Superbike de Max Biaggi, opus qui n'est pour l'instant que subodoré, la bombe de Noale se prépare à s'offrir en version course pour ceux qui voudraient se l'approprier pour un championnat ou le plaisir du circuit.
Initialement attendue à Assen pour des grands débuts sur la scène du mondial Superbike cette saison, le team Yoshimura entamera finalement son aventure à Monza. Le volcan islandais ayant fait long feu, les tenants du blason d'Hamamatsu s'installeront dans le paddock transalpin avec Yukio Kagayama qui sera aussi du rendez-vous de Magny Cours.
Est-ce à cause du vide médiatique laissé par le report du Grand du Japon ? Ou faut-il y voir de réelles grandes manœuvres pour influencer un Valentino Rossi qui a déjà affirmé qu'il déterminerait son avenir le 6 juin prochain lors du Grand Prix d'Italie ?