Outre les changements de catégories en endurance mondiale, une autre grande nouveauté a fait son apparition dans les paddocks de l'endurance mondiale. Nouveauté peu visible puisqu'il s'agit du carburant utilisé par les team. En effet, cette année, l'ACO, organisateur des 24 H du Mans, a imposé aux équipage l'utilisation de l'E10.
Toute l'actualité 24h Mans
Ils ont remporté celle du trentenaire et ont signé la septième victoire du SERT dans la Sarthe. Des troupes menées de main de maître par un Dominique Meliand qui a déjà connu l'ivresse de la victoire au Mans en 1982, 1997, 2002, 2003, 2004, 2007 et, donc, 2008.
Si ce n'est pas un carton, ça y ressemble quand même beaucoup. Le grand chelem aurait néanmoins été acquis si la machine du Junior team n'avait pas connu d'abord des soucis d'embrayage en début de course puis, tout à son effort pour rattraper le temps perdu, une chute au milieu de la nuit.
C'est la petite histoire de cette édition 2008 des 24 h du Mans. Si elle s'est bien finie, elle aurait pu néanmoins mal tourner étant donné que ce qui va suivre a été décidé de manière totalement unilatérale, et suivant une logique imposée par le monde de l'auto.
La course a été difficile pour de nombreux équipages. En ce qui concerne la Ducati n°98, ce sont les mécaniciens qui ont effectué un énorme travail sur la moto puisqu'ils ont réussi, en plus de 3h, à changer la boite de vitesse de la 1098 R.
Comme pour la voiture depuis 1976, le Mans, pour son tour d'horloge moto, récompense aussi par un prix ceux qui travaillent dans l'ombre des stands et sans qui rien ne serait jamais possible. Il s'agît du prix ESCRA, soit l'Ecole Supérieure de Commerce et de Réparation Automobile, et il met en exergue la meilleure assistance technique relevée pendant les 24 h.
Pour Christophe Guyot, le WE avait pourtant bien commencé puisque Gimbert, Plater et Checa avait placé la Yamaha 94 en 2nd position sur la grille. Mais à 17h14, l'embrayage de la Yamaha rend l'âme ce qui contraint le team manager à signer l'abandon du GMT à 18h.
J'étais avec l'équipe de 3A-racing lorsque Magali a enfin franchit la ligne d'arrivée de cette course au combien difficile pour toute l'équipe. Pourtant, pour Myriam, rien n'était encore terminé avant ce drapeau à damier. Pendant la dernière demi-heure de course, elle scrutait l'entrée de la voie des stands pour intervenir le plus rapidement possible en cas de pépin.
Chez TRT 27, la course s'est très bien terminée. En effet, l'équipe emmenée par Gérard Jolivet et Eric Tanésie termine à la 4e place de la catégorie Superproduction et 17e au général. A 21h40, la Suzuki n° 27 pointait 23e. C'est Timo Paavilainen qui était au guidon lorsque Gérard m'explique où en est l'équipe.
Des chutes, cette année, il y en a eu au Mans, qui pour la trente et unième édition de son tour d'horloge avait aussi invité la pluie pour son entame d'épreuve. Des averses qui ont fait des dégâts en décapitant la tête de course dix minutes seulement après le départ.