Si l’industrie automobile a la complainte facile, la publication de ses résultats annuels incite plutôt à l’optimisme.
Alors que Renault cherche à revenir aux bénéfices, Stellantis annonce fièrement une rentabilité excellente sur l’année 2022 grâce à l’augmentation du prix de ses autos et les voitures électriques. Les salariés vont toucher deux milliards d’euros suite à ces bons résultats.
Depuis quelques mois, le groupe Stellantis au travers de ses marques Peugeot et Citroën commercialise des utilitaires fonctionnant à l'hydrogène. Seul problème : le manque d'infrastructure est flagrant et le nombre de station embryonnaire. Pour contourner ces deux écueils majeurs : Stellantis s'est associé à Engie afin de proposer des offres tout compris.
Il est loin de temps où les constructeurs automobiles voyaient dans la Chine un Eldorado. Le rêve est devenu cauchemar et la plupart des marques préfèrent jeter l'éponge. Dernier exemple en date : Honda et sa filiale de luxe Acura, mais d'autres ont déjà fait leurs valises.
La citadine française détrône la Volkswagen Golf. Si certaines voitures françaises plaisent beaucoup, d'autres ont connu de fortes déconvenues, dans un contexte il est vrai délicat.
A Bruxelles, Peugeot met en avant une gamme très…prisée, dirons-nous.
Le groupe Stellantis a beau avoir dominé le marché français en 2022, cela ne l'empêche pas d'avoir mis en place une réorganisation complète des points de vente qui va se solder par la disparition de 20 % d'entre eux afin de limiter les coûts mais surtout de mieux contrôler les prix de vente.
Selon le Directeur général de Stellantis, il faut notamment se préparer à un "combat terrible" avec les constructeurs chinois.
Rattachée au groupe Renault en 1999 par Louis Schweitzer, le patron du constructeur au losange de l'époque, la marque d'origine roumaine est une vraie success-story, qui suscite beaucoup de jalousie. Dernier exemple en date, Carlos Tavares, Directeur Général de Stellantis, qui réfléchit à importer des Citroën fabriquées en Inde afin de concurrencer la Spring de chez Dacia.
Engagé à fond dans la transition énergétique, Stellantis a de grandes ambitions pour son site de Trémery, en Lorraine. Une usine au sein de laquelle le groupe compte produire plus d’un million de moteurs électriques M3 chaque année dès 2024.