Jusque-là, parler de son permis de conduire à son employeur et à son assureur relevait de la conversation libre basée sur la confiance. C’était noble mais aléatoire et la Sécurité routière pouvait pâtir d’un gros mensonge qui était aussi synonyme de préservation de l’emploi. Une zone d’ombre qui est maintenant mis en lumière par le décret n° 2018-387 du 24 mai 2018 qui lève le voile sur la validité ou non d’un permis de conduire.
Radars automatiques : les dernières infos dévoilées
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Quelque 17,03 millions de PV radars ont été dressés en 2017, et ont généré une forte hausse des recettes (+10 %). Celle-ci s'explique-t-elle par un boom des excès de vitesse ? Des feux rouges grillés ? Ou s'agit-il des nouvelles contraventions pour "non-désignation de conducteur" (NDC) - à 450 euros au minimum - quand des véhicules de société se font flasher ? Selon les derniers chiffres publiés, on pourrait le soupçonner. D’autant plus que les vitesses moyennes sur l'ensemble du réseau demeurent stables. Reste que le nombre de radars installés ne cesse de progresser… Quel est le coût sinon de traitement d'un PV radar ? Quel est le taux de paiement ? Voici les dernières nouvelles à retenir du contrôle automatisé.
Recettes des radars en hausse de 10 % en 2017 !
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Record de nouveau battu ! Les recettes engrangées via la répression routière ont de nouveau progressé en 2017, pour s'établir à près de deux milliards d'euros, avec plus d'un milliard apportés rien qu'avec le contrôle automatisé des infractions routières, dévoile la Cour des Comptes ce mercredi. D'où vient cette croissance exactement ? Quels sont les types de PV radars qui ont le plus augmenté l'an dernier - les vitesse ? les feux rouges ? Mystère… Comme chaque année, et malgré les efforts fournis dernièrement sur ce point, la Cour des Comptes continue en tout cas à considérer que l'utilisation de l'argent des radars, comme du reste des PV, n'est pas conforme à la loi, puisqu'il ne sert pas toujours à l'amélioration de la sécurité routière.
Le constat est effectué en Belgique, mais la tendance est générale. Lorsque, chez nos voisins, on note que moins de 38 % des jeunes passent aujourd’hui leur permis de conduire dès 18 ans, contre plus de 44 % en l’an 2000, c’est la confirmation d’un changement radical dans l’approche de la chose automobile par la nouvelle génération. Et celle-ci n’est qu’un élément précurseur à un nouveau contingent en formation qui ne verra plus l’utilité d’avoir sa propre voiture.
Dans l'Aisne, les gendarmes ont arrêté un jeune homme, contrôlé à plus de 150 km/h. Le conducteur avait validé son permis fin avril !
C’est une nouvelle qui nous vient de nos voisins belges que l’on raille souvent. Mais ce serait ici mal à propos. Le site gocar.be relate en effet que le ministre fédéral de la mobilité François Bellot a enterré l’idée du permis à points en Belgique. Pourquoi ? Parce que selon une étude indépendante, la mise en œuvre d’un tel dispositif est estimée à 8 millions d’euros par an. Une décision et des considérants qui nous éclairent sur les prises de décision de ce côté-ci de la frontière en matière de répression routière…
C’était un fait acquis depuis septembre 2017, instant où Le roi Salmane a décidé de lever l'interdiction faite aux Saoudiennes de conduire. Une décision phare prise dans le cadre d'une nouvelle politique inspirée par le jeune prince héritier Mohammed ben Salmane. Mais il faudra attendre jusqu’au 24 juin prochain pour être certain de voir des femmes seules au volant de leur voiture dans le flot de la circulation du royaume. Explication.
Depuis le 1er janvier 2017, les employeurs ont l'obligation de donner le nom du conducteur qui se trouvait au volant d’un véhicule de l’entreprise lorsque celui-ci a été verbalisé pour une infraction au Code de la route. Nous voilà en 2018, un recul qui permet de faire des bilans. Parmi ceux-là, une tendance forte voulant que les infractions commises avec ce type de véhicule soient en forte baisse.
Son sort était a priori scellé. Puisque, en plus, il avait reconnu les faits. Qui n’avaient rien d’anodin car, pour y mettre un terme, un déploiement conséquent de forces de police et de gendarmerie avait dû être mis en place. Et pourtant, il s’en est bien sorti devant un tribunal qui a constaté son absence. Mais pas que…
Les gendarmes bretons, postés sur une portion limitée à 70 km/h, ont surpris un conducteur pressé, flashé pour l'occasion à 161 km/h. S'ensuit un délit de fuite pour un motif pour le moins étonnant : l'intéressé a par la suite expliqué qu'il avait peur de "caler" s'il ralentissait.