La signature de ce partenariat peut aboutir à une version hydrogène du Grenadier, un franchisseur qu'Ineos doit fabriquer en France.
Une fois n’est pas coutume, nous avons demandé à notre ami Soheil de venir sur un essai avec sa tenue de pilote de course. Au programme, une prise en main du prototype LMPH2G, voiture-laboratoire à motorisation hydrogène. Objectif : les 24 heures du Mans 2024.
Cette annonce concerne les voitures et les utilitaires. Quant à l’hybride, il serait banni dès 2035.
Elle est française, développe 500 ch, promet 1000 km d'autonomie en seulement 3 min de "charge". La berline Hopium Machina est inconnue au bataillon, mais derrière elle, on retrouve le pilote français Olivier Lombard.
Le prototype de course Mission H24, fonctionnant à l'hydrogène, a été piloté par le patron de PSA, Carlos Tavares, sur le circuit de Montlhéry. L'intéressé rappelle toutefois que cette technologie n'est "pas pour demain", même si les Allemands pensent le contraire.
Depuis la Cop21 fin 2018, constructeurs et États misent sur l’électromobilité à batteries lorsqu’il est question de courtes mobilités urbaines. Pourtant une réalité émerge : aucune transition énergétique ne pourra être complète sans l’aide des « e-carburants », nom donné aux carburants capables de stocker d’importantes quantités d’énergie dans leurs liaisons chimiques.
Réduction du CO2 à la production, diminution des coûts, mise à l'échelle de l'appareil industriel, développement du réseau de distribution : les défis de l'hydrogène sont immenses. Pierre-Etienne Franc, le patron de l'hydrogène chez Air Liquide, dresse un bilan intéressant de ce carburant que beaucoup espèrent d'avenir.
Pour réussir leur transition écologique, les puissances industrielles du monde entier se lancent dans la course aux poids lourds électriques. Leurs entreprises espèrent ainsi accélérer le déploiement d’infrastructures de distribution d’énergie pour pouvoir ensuite imposer leur propre technologie électromobile.
Pour l'instant, l'hydrogène ne vit que par des initiatives isolées, onéreuses et contraignantes. Ce carburant a donc besoin d'une politique plus claire pour l'avenir. C'est en tout cas ce qu'en pensent certains pays européens qui ont demandé à Bruxelles de fixer une feuille de route.
En pleine période de lancement de nombreux modèles électriques de la part de ses groupes automobiles nationaux, le gouvernement allemand prend le contre-pied en annonçant une enveloppe de 9 milliards d'euros pour l'hydrogène. L'objectif est de devenir le numéro un mondial.