Dans le cadre de certaines infractions, comme un excès de vitesse de plus de 40 km/h, le risque est grand de voir son permis suspendu en cas d'interpellation. Selon le lieu de l'infraction, la durée de cette suspension varie toutefois grandement. Comment expliquer de tels écarts ? Pourquoi cette sanction peut paraître si injuste ? Les explications avec Caradisiac. Vous avez une question concernant vos droits par rapport à un PV, votre assurance ou tout autre sujet lié à votre véhicule, demandez notre avis, Caradisiac vous répond dans sa rubrique "Vos questions – Nos réponses". Avec la collaboration de Maître Caroline Tichit, avocate spécialisée dans la défense des conducteurs.
Le projet de loi relatif à la justice du XXIe siècle, qui arrive en nouvelle lecture au Sénat, contient plusieurs dispositions concernant la répression des infractions routières. Des dispositions tout à fait abracadabrantesques pour Caradisiac, et qui pourraient se révéler désastreuses en matière de Sécurité routière si elles devaient être adoptées. Parmi elles, il y a notamment le projet de rendre obligatoire la dénonciation par les patrons des salariés quand les véhicules de société sont flashés par les radars. Devant l’importance des enjeux, Caradisiac a décidé de s'engager et d’interpeller tous les Sénateurs, afin de leur démontrer l'absurdité de plusieurs points de ce texte. Voici ainsi, en toute transparence, ce que la rédaction leur a envoyé.
Avec l'instauration de la directive européenne dite "Cross Border", il est fréquent de retrouver une contravention (que ce soit pour stationnement ou un excès de vitesse relevé par radar automatique) à son retour de vacances en Europe. Mais force est de constater aussi que les mauvais payeurs ne craignent pas grand-chose quand ils rechignent à la régler ! Les explications avec Caradisiac… Vous avez une question concernant vos droits par rapport à un PV, votre assurance ou tout autre sujet lié à votre véhicule, demandez notre avis, Caradisiac vous répond dans sa rubrique "Vos questions – Nos réponses". Avec la collaboration de Maître Caroline Tichit, avocate spécialisée dans la défense des conducteurs.
Sur l'autoroute A62, les gendarmes du Lot-et-Garonne ont eu une sacrée surprise en arrêtant un automobiliste qui roulait uniquement sur la voie de gauche à 160 km/h. C'était un apprenti conducteur accompagné de sa mère, qui semblait "totalement désintéressée" de la situation.
Selon le bilan sécurité annuel de l'ASFA, les principales causes d'accidents mortels sur les autoroutes françaises sont la somnolence, l'inattention, la vitesse excessive et la consommation d'alcool/drogues/médicaments. Une étude qui interpelle avant le grand chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens.
Brice Hortefeux, ex-ministre de l'Intérieur, a été enregistré à plus de 170 km/h sur une portion limitée à 110 km/h par des douaniers à moto qui l'ont immédiatement arrêté. Problème : ces douaniers ne sont apparemment pas habilités à dresser des amendes routières et à gérer ce genre d'infraction. Brice Hortefeux s'en tire sans aucune égratignure et s'est même plaint de l'attitude agressive d'un des douaniers vis-à-vis d'un "administré". L'histoire fait évidemment grand bruit.
L'affaire est troublante. Ce n'est pas la première fois que les radars automatiques sont pris en faute : des voiturettes, des tracteurs pris à des vitesses impossibles, ça s'est déjà vu. Sauf qu'il ne s'agit là aucunement d'une erreur isolée : la cabine d'Ambérieu-en-Bugey (01) flashe à tort depuis au moins 2011. Et l'État est au courant depuis au moins 2013 ! Malgré tout, les PV continuent d'être dressés et envoyés. Comment est-ce possible ? Quel est le problème avec ce radar fixe ? Est-il le seul concerné ? Autant de questions qui restent pour l'heure sans réponse.
Le rappel des 5 000 véhicules soupçonnés d’être toujours dangereux organisé par le ministère de l’Intérieur depuis septembre, est toujours en cours. Il n'y en a même qu'une moitié qui a été expertisée. Et déjà 40 % de ces autos sont considérées comme toujours dangereuses. Comment les propriétaires concernés doivent-ils se défendre ? Peut-on espérer que ce type d'escroquerie, mettant en danger la vie d'autrui, soit limité à ces seuls 5 000 véhicules rappelés ? Le procès qui doit se terminer ce vendredi matin à Évry, dans lequel un conducteur est poursuivi pour homicide involontaire prouve que le scandale est bien plus général qu'il n'y paraît. D'accusé après un accident mortel qui remonte à janvier 2014, le jeune homme en question devrait être reconnu victime. La Clio RS qu'il venait de s'offrir était tout simplement un ancien "véhicule endommagé" très très mal réparé… Et c'est bien ça qui aurait provoqué ce terrible accident. Pas sa conduite.
Que faire quand un conducteur avec lequel on vient d'avoir un accident prend la fuite ? Les caméras de vidéoprotection peuvent-elles être utilisées ? Voici les règles de base à suivre en pareil cas. Vous avez une question concernant vos droits par rapport à un PV, votre assurance ou tout autre sujet lié à votre véhicule, demandez notre avis, Caradisiac vous répond dans sa rubrique "Vos questions – Nos réponses".Avec la collaboration de Maître Caroline Tichit, avocate spécialisée dans la défense des conducteurs.
Le gouvernement n'en démord pas : il souhaite confier la conduite des radars mobiles à des prestataires privés. La mesure, dans les tuyaux depuis quelques mois déjà, serait prête pour le mois de janvier prochain. Même si la Sécurité routière s'en défend, il s'agit bien de privatiser une partie des contrôles routiers. Car les opérateurs à bord de ces véhicules ne se limitent pas seulement à changer les vitesses pour rouler. Parmi leurs tâches, ils ont bel et bien à paramétrer le radar. Et ça, jusque-là, seuls les policiers et les gendarmes y avaient droit.