Nicolas Hulot n'a pas seulement claqué sa démission, mais aussi un vilain bilan de l'évolution de notre planète. Malgré les discours, les annonces et les COP, la situation empire et notamment nos émissions de CO2. Quand la mer monte, n'est-ce pas le moment de rétrograder ? Ou de couper le contact ?
Le remplacement d'Autolib' s'organise rapidement: dès septembre, des Renault Zoé et Twizy seront disponibles en free-floating dans les rues de la capitale.
Si l’automobile tient une place de choix au salon de Val d’Isère, de nombreux engins électriques y sont également à l’honneur : des vélos, des scooters, des motos, auxquels s’ajoutent des engins plus improbables.
Deux expériences de sécurité routière intéressantes viennent de démarrer en France. L'une vise à vérifier que moins de ruraux périront en roulant à 80 km/h. L'autre permettra de savoir combien de citadins peut tuer la trottinette électrique.
Autolib’ sera-t-il bientôt définitivement à plat ? Le torchon brûle entre la mairie de Paris et le groupe Bolloré, la première reprochant au second des coûts démesurés et s'interrogeant sur la pertinence d'un service presque obsolète. Le second réplique en fustigeant la mauvaise gestion des pouvoirs publics.
En janvier 2017, à la suite de la publication de prévisions financières alarmantes, les pouvoirs publics annonçaient le déclenchement d’un rapport d’audit sur les comptes d’Autolib’. En mai 2018, et malgré les demandes réitérées de Caradisiac, le syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole refuse toujours de divulguer les conclusions dudit rapport. Un silence pour le moins éloquent.
L'objectif de la mairie de Paris est clair et parfaitement assumé: diminuer drastiquement la place de la voiture au nom de la lutte antipollution. Pour ce faire, les pouvoirs publics emploient la manière forte. Bien trop forte en fait, et pour des résultats peu tangibles.
Depuis les annonces d'interdiction de circulation et de ventes des voitures thermiques, on se casse la tête pour savoir comment faire advenir l'ère de l'auto électrique. Sans jamais se demander si l'auto est vraiment la solution en ville.
Selon un rapport européen, la pollution atmosphérique entraînerait le décès anticipé de plus de 400 000 personnes en Europe chaque année. Les particules sont particulièrement pointées du doigt.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, en a remis un coup dans le pare-chocs : plus une seule voiture thermique ne sera acceptée dans la capitale en 2030. Ne circuleront plus, outre les bus de la RATP, que des vélos et des voitures électriques. Préparez-vous à rouler en chinoise…