
La faible augmentation des bornes de recharge publiques est-elle vraiment un frein à l'essor du véhicule électrique ? A en croire les données d'Enedis, pas vraiment. La plupart des propriétaires rechargent à domicile, sur une prise classique.
La faible augmentation des bornes de recharge publiques est-elle vraiment un frein à l'essor du véhicule électrique ? A en croire les données d'Enedis, pas vraiment. La plupart des propriétaires rechargent à domicile, sur une prise classique.
Au Mondial de Paris 2016, celle qui était alors ministre de l'Environnement promet un million de bornes de recharge en France en 2020. Nous y sommes, et le tout récent rapport d'Avere France dénombre 30 000 points de recharge publics dans l'Hexagone en juin.
Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie, les ventes de voitures électriques ne pâtiront pas de la crise sanitaire. Celles-ci pourraient même voir leur nombre multiplié par 30 à l'horizon 2030.
Les constructeurs et fournisseurs d'électricité demandent à l'Europe de se montrer plus ambitieuse en matière de déploiement de bornes électriques. "Il faut agir rapidement", disent-ils.
L'Allemagne, tout comme la France, a prévu un grand plan pour relancer l'économie. Et la mobilité électrique n'est pas oubliée : le gouvernement a décidé d'imposer à toutes les stations-service de disposer de bornes de recharge dans le pays.
Les pouvoirs publics s'apprêtent à annoncer un vaste plan de relance favorisant l'industrie automobile, en mettant l'accent sur les motorisations à émissions faibles ou nulles. Voici pourquoi, voici comment.
EDF a annoncé à ses clients propriétaires de véhicules électriques que le réseau de charge Izivia allait réduire la voilure : 70 % des bornes vont être supprimées. A terme, Izivia laissera une cinquantaine de bornes en France.
A l'heure actuelle, les bornes de recharge se font désespérément absentes des stations-service de pétroliers. Mais aux Pays-Bas, Total vient d'annoncer un gros contrat avec l'installation de 20 000 bornes. Il s'agit du plus "grand marché public de recharge" en Europe.
Gros chamboulement chez les électriques : le réseau Ionity change sa politique de facturation, passant du forfait de 8 euros à la facturation au kWh, qui coûtera... 79 centimes d'euros ! Faites le calcul, pour une voiture de 100 kWh, le plein reviendra à 79 euros. Le coût kilométrique, lui, est finalement presque le double de celui d'une voiture essence classique.
Il est encore tôt pour faire le bilan de 2019, mais on peut d’ores et déjà avancer que l’évènement majeur de l’année aura été le lancement du premier modèle spécifiquement électrique chez Volkswagen. Mais qu’est-ce qu’implique pour le designer la conception d’une voiture propre ?
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