Téléphone au volant : plus de sanctions selon un sondage ASFA
En fin de semaine dernière une étude* Harris Interactive commandée par l'ASFA (Association des Société d'Autoroutes) montrait que 76 % des français pensent qu'un durcissement des sanctions serait la meilleure option pour dissuader l'utilisation des téléphones au volant.
Sur une échelle de 1 à 10, les automobilistes sondés mettent l'utilisation d'un smartphone au volant comme second facteur d'accident (8,4) derrière l'abus d'alcool (8,5). La vitesse (7,8) vient bien après la consommation de drogue (8,3 à égalité avec la fatigue et la somnolence). Sur l'échantillon interrogé 76 % pensent que pour stopper l'utilisation du téléphone au volant une répression plus sévère serait le bon moyen… des chiffres qui donneront du grain à moudre à la Sécurité routière à l'heure où le gouvernement annonce vouloir augmenter son niveau de sanction notamment avec un article de la Loi d'Orientation des Mobilités (LOM), actuellement en débat au Parlement. Ce dernier donnerait la possibilité à la maréchaussée de suspendre le permis d'un automobiliste qui commet une infraction lorsqu'il utilise son portable. L'utilisation du téléphone au volant, qu'il soit tenu à la main, avec oreillette, un casque ou kit mains libres, est, lui, puni d'une amende de 135 euros assortie de trois points de moins sur votre sésame rose.
« C'est rare en sécurité routière que des Français demandent des sanctions plus sévères. Généralement, le mouvement est plutôt inverse », souligne Christophe Boutin directeur général de l'ASFA regroupant les 22 concessionnaires autoroutiers et exploitants gérants.
* Étude réalisée en ligne du 12 au 19 octobre 2018 auprès d'un échantillon de 1 500 personnes représentatives des Français âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
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