Taxes douanières : Volvo fait preuve de souplesse
L'avantage d'être présent sur les trois principaux marchés mondiaux est que l'on peut relocaliser facilement une partie de la production. C'est ce que va faire Volvo en transférant une partie des XC60 de la Chine vers l'Europe, pour échapper aux taxes sur les importations chinoises promises par Donald Trump.
Des usines un peu partout et une plateforme modulaire et commune à la plupart des modèles du catalogue, voilà la recette aujourd'hui pour qu'un constructeur arrive à se sortir de situations compliquées liées à des changements législatifs. La mondialisation est un appareil complexe et l'inertie d'un industriel est telle qu'il ne peut pas s'adapter aussi rapidement que les lois changent.
C'est pourtant ce que va réussir à faire Volvo. Le constructeur suédois, qui assemble une partie de ses XC60 en Chine, va transférer une partie de la production chinoise en Europe pour échapper aux taxes qui pourraient être mises en place par les Etats-Unis sur les produits de l'Empire du Milieu. Encore faut-il, évidemment, avoir des usines à la capacité de production suffisante pour effectuer ces changements.
Rappelons en effet que Volvo dispose de plusieurs usines en Chine qui servent aujourd'hui à servir la plupart des marchés mondiaux, Europe incluse.
Rappelons que Volvo va ouvrir une usine aux Etats-Unis, une première pour la marque suédoise qui va pouvoir vendre au pays de l'oncle Sam sans avoir à importer ses véhicules. Les premières productions seront les S60 et XC90.
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