Superbike - Interview Régis Laconi: "Mon opération à l'oeil a tout changé"
Régis Laconi n'est définitivement pas un pilote comme les autres. Son charisme lui donne une dimension particulière dans un monde de la moto qui a besoin de ce genre de phénomène qui est le meilleur remède contre l'aseptisation. Attachant, talentueux, écorché vif, il est dès lors inévitable qu'il suscite la passion et l'intérêt dès qu'il s'exprime. Alors lorsqu'il annonce qu'il veut revenir en mondial Superbike pour y disputer une course officielle, c'est évidemment le séisme qui suit !
Régis accepte ce contexte qui parfois, aussi, l'agace. Après sa déclaration d'intention de retour à la compétition, il a bien voulu faire le point avec nous sur cette situation. En mettant, comme à son habitude, les choses clairement au point :
Régis, tu as donc décidé de remettre ça !
Je ne vais pas te mentir, oui, j'ai envie de courir à nouveau. A Misano, lors des week-ends Ducati, il y avait un monde fou et ce qui m'a fait chaud au coeur c'est que j'ai été le second pilote après Troy Bayliss à avoir été le plus applaudi par le public. Puis j'ai pu rouler avec la moto DFX, ce qui s'est fait au pied levé. Et j'ai bien senti la moto, j'ai eu d'excellentes sensations.
Comment expliques-tu ces sensations retrouvées ?
Lorsque j'ai tourné à Portimao cet hiver, je n'étais pas bien. J'ai bien senti que je n'étais pas dans le coup. Puis je me suis fait opérer au laser de mon œil droit et depuis, c'est comme si je retrouvais le jour à nouveau. Je me sens beaucoup mieux et sur la moto, je suis à nouveau très bien. Par ailleurs, j'ai toujours entretenu ma forme physique. Sur ce point, je suis au niveau.
Dans quelles conditions se fera ce retour ?
D'abord, ce n'est pas parce que je veux revenir et que le team DFX est d'accord que c'est fait. L'équipe doit trouver la solution pour amener une deuxième moto à Misano. Car je ne remplace pas du tout Lanzi. Ensuite, ce ne sera que pour un meeting. Je n'ai pas l'intention de finir la saison ou de me projeter dans la suivante. Pour le moment, on discute. On verra après ce qui se sera passé à Misano.
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