Superbike 2009: Il y a encore de la place sur les carénages
La liste de ses engagés aurait pu faire croire à un miracle, du genre à persuader que le mondial Superbike était peut être la panacée du sport mécanique moto, versus vitesse, donnant ainsi la forte impression qu'il était imperméable aux effets de la crise économique. Pendant qu'un Moto GP voulu élite se démenait pour maintenir son plateau à flot, alors qu'un de ses constructeurs sonnait une retraite aux allures de débâcle, le paddock des Flammini, lui, comptait au delà des trente sur sa feuille des prétendants, dont sept usines.
Seulement voilà, comparaison n'est pas raison. La saison du mondial va partir ce week-end du côté de l'Australie et force est de constater que les apparences étaient trompeuses. Le Superbike, comme toutes les autres catégories, souffre. La preuve avec ce forfait du team Pro-Ride pour ces épreuves lointaines de début de campagne qui s'est fait l'écho d'une réduction des effectifs préalablement annoncée chez Sterilgarda qui a dû laisser Polita à la maison, tout comme le resteront donc Lavilla mais aussi sans doute David Checa.
Par ailleurs, force est de constater à l'étude des carénages, que les investisseurs ne se sont pas bousculés. BMW et Aprilia arborent leurs seules couleurs traditionnelles tandis que du côté de Yamaha, on est toujours orphelin de Santander. Ben Spies n'a pas séduit, comme espéré, les verts de Monster, alors que chez Suzuki, on a déjà appris depuis une saison et le départ de Corona à vivre sans une manne providentielle d'un annonceur titre, tandis que le bailleur de fond Fonsi Nieto est parti tenter sa chance en Moto2, pour le plus grand plaisir de la maison d'en face, celle de la Dorna.
Ten Kate a néanmoins toujours HANNspree et Ducati Xerox. Rien de moins donc, mais rien de plus dans un microcosme qui craint de voir une bonne partie de ses ouailles actuelles disparaître au fur et à mesure du déroulement de la campagne.
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