Sécurité routière : le prélèvement autorisé dans les contrôles
Cette méthode était plus ou moins déjà expérimentée sur la route depuis plusieurs années, mais le Sénat a décidé aujourd'hui de renforcer encore d'un cran les contrôles routiers. Exit, le prélèvement sanguin et bonjour le test salivaire. Un gain énorme de temps et d'argent et qui est plus susceptible de dissuader les consommateurs de prendre le volant.
Cette simplification vient de l'approbation de deux amendements du gouvernement et de Catherine Génisson du PS. Dans les faits, la gendarmerie fera dans le test salivaire sur l'usager au lieu du prélèvement sanguin, mais ils seront tout de même envoyés en laboratoire pour analyses. La secrétaire d'État à la santé Ségolène Neuville explique que "cette méthode engendre une perte de temps très importante, souvent 3 ou 4 heures, non seulement pour les forces de l'ordre, mais aussi pour l'automobiliste et les médecins des urgences […] Ce prélèvement sanguin peut par ailleurs apparaître assez intrusif pour le conducteur sur lequel il est réalisé alors qu'une autre méthode existe par ailleurs".
La validation de cette nouvelle méthode vient à la suite de l'expérimentation qui a eu lieu de fin d'année 2014 jusqu'à juin 2015 sur 11 départements. Pour rappel, sur l'année 2014, les consommateurs de drogues ont été impliqués 23% des accidents mortels (voiture, deux-roues ou encore piéton).
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