Sécurité routière : la somnolence au guidon ça existe aussi
On parle beaucoup de la somnolence au volant et pour cause : chaque année on lui doit un tiers des accidents mortels sur nos routes. Mais s'assoupir est aussi possible derrière un guidon. Malgré le vent, le froid, la pluie, la chaleur, le son de la moto et l'emprise plus directe avec l'environnement, on peut tomber dans les bras de Morphée avant de chuter. Une étude nous le dit.
Et cette étude on la doit à la fondation Vinci qui n'a aucun rapport avec Leonard mais beaucoup avec les sous que l'on met dans les péages d'autoroutes. Elle s'est penchée sur à la somnolence au guidon chez les motards. Pour mesurer l'impact du manque de sommeil, ses chercheurs ont adapté une sorte de simulateur de conduite sur deux roues, avec un pilote couvert de capteurs en tout genre.
Résultat ? Un motard fatigué fait deux fois plus d'excès de vitesse, et surtout, il risque de chuter 14 fois plus. Les premiers signes d'assoupissement se ressentent dès la première heure de conduite en général, et c'est à ce moment précis que l'on fait le plus d'erreurs : franchissement de lignes blanches, oubli de clignotants.
Conduire une moto, c'est une exigence physique supérieure à celle de la voiture. Il n'y a pas de recettes miracles pour lutter contre la somnolence. La même fondation conseille néanmoins un arrêt toutes les heures, des étirements, un bon café et un bon équipement.
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