Seat va finalement continuer à faire des voitures (mais pas chères)
Alors que Seat a récemment annoncé son repositionnement vers les solutions de « mobilité douce », on apprend que le constructeur espagnol compte tout de même vendre des voitures après 2035. Des voitures électriques et bon marché.
Au printemps dernier, Seat annonçait son intention de délaisser le marché des voitures d’ici la fin de la décennie, histoire de laisser le champ libre à Cupra en se reportant sur les fameuses « solutions de mobilité douce » qui ont vocation à se développer au cours des prochaines années. En perte de vitesse dans un marché où la cohabitation avec Cupra devient de plus en plus difficile, Seat ne remplacera donc pas ses modèles thermiques et hybrides actuels dont les successeurs seront intégrés à la gamme de Cupra (ou supprimés totalement).
Mais voilà une déclaration contradictoire du patron de Seat et de Cupra Wayne Griffiths, rapportée aux journalistes de l'agence Deutche Presse-Agentur. Il laisse entendre que Seat commercialisera une petite voiture électrique à la vocation très abordable « quand les voitures thermiques seront interdites en Europe ». C’est-à-dire en 2035 d’après le calendrier actuel de la Commission européenne. Oui, on parle bien d’un projet pour une auto dans douze ans !
Une cousine de la Volkswagen ID.1, sans doute
L’objectif de Seat serait de se positionner sur le marché des voitures électriques « low-cost » où règne actuellement la Dacia Spring. De nouvelles citadines électriques à moins de 25 000€ (dont la Citroën ë-C3 et la Volkswagen ID.2) doivent arriver d’ici 2025 et Volkswagen planche sur une ID.1 plus petite dont le premier prix se situerait sous les 20 000€ (comme la prochaine version bas de gamme de la Citroën ë-C3). Pour rentabiliser cette auto, Volkswagen la déclinera sans doute dans d’autres marques (dont Skoda ?) et c’est probablement cette base technique que reprendra Seat pour sa future petite électrique.
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