Scooter Suzuki 125 Burgman : petit frère
Les Majesty Yamaha et autres Piaggio X9 n'ont qu'à bien se tenir. Le scooter fétiche de Suzuki reprend les mêmes arguments qui ont fait son succès jusqu'à maintenant. Un véhicule confortable et surtout capable d'affronter des déplacements urbains de plus en plus difficiles.
Certes, côté look, on connaît plus audacieux, mais sa face avant longue et pointue accueille un phare double optique performant. En jetant un œil sous la selle, on comprend pourquoi il attire autant de clientèle. Deux casques intégraux s'y logent sans aucune peine, en plus d'un profond vide-poche placé dans le tablier. Le Burgman 125 présente par ailleurs une finition sans fautes. Côté équipements le Burgman est chiche. De série vous retrouverez sur le tableau de bord, une montre digitale, une jauge à essence, une jauge de température.
Une fois à bord on s'habitue vite à la position de conduite basse. Les fesses généreusement calées sur la grande selle vous êtes paré pour affronter la ville. Aussi volumineux et lourd que le 400 du même nom, le Burgman 125 paye ce tribu en ville. Du coup, il présente une maniabilité moyenne entre les voitures.
Son terrain de prédilection sera plutôt les trajets maison-travail en espérant ne pas avoir à slalomer trop souvent. Son monocylindre 4 temps répond toujours présent. Particulièrement vif, il s'extirpe sans trop de mal de la circulation et permet d'atteindre sans difficulté les 120 km/h. Mais attention aux turbulences mal compensées par un saute vent trop étroit. Construit autour d'un cadre tubulaire en acier, il présente une bonne rigidité, appréciable dans les courbes. Sa suspension avant est confiée à une fourche télescopique.
A l'arrière, on trouve un double amortisseur, quelque peu trépidant à notre goût. Côté freinage, les deux disques de 220 mm à l'avant et à l'arrière ne manquent pas de mordant.
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