Royaume-Uni : thermiques et hybrides bannies dès 2035 des concessions
Le bannissement total du moteur thermique au Royaume-Uni se précise : il devait au départ arriver en 2040, comme dans bon nombre de pays européens. Mais le premier ministre vient d'annoncer que la date butoir était avancée à 2035. Les hybrides et hybrides rechargeables sont concernées.
L'objectif 2040 était déjà jugé très "optimiste" par l'industrie automobile, mais le Royaume-Uni vient de serrer la vis en annonçant officiellement un changement dans le planning. La vente des véhicules neufs à moteur thermique sera bannie outre-Manche dès 2035. Le gouvernement a même précisé que le planning pourrait être encore plus avancé si "une transition plus aisée était envisageable".
Une nouvelle date qui pose évidemment certains problèmes pour les constructeurs automobiles, dont la part des électriques dans les ventes est encore aujourd'hui mineure, voire ridicule. Mais l'annonce de l'avancement n'est pas la plus grande surprise. En effet, selon des sources proches du ministère des Transports, citées par nos confrères de l'ensemble de la presse anglaise, le bannissement concernerait les véhicules suivants : diesels, essence, mais aussi hybrides et hybrides rechargeables !
Pour beaucoup, le bannissement ne devait pas concerner les hybrides rechargeables qui peuvent fonctionner uniquement sur batteries et sur plusieurs dizaines de kilomètres. Mais le gouvernement britannique en aurait donc décidé autrement, excluant simplement des concessions et des prises de commandes tout ce qui comporte un moteur thermique. Ce qui veut également dire que les électriques à prolongateur d'autonomie seront exclues de la vente.
A partir de 2035, seules deux catégories de véhicules seront autorisées à la vente au Royaume-Uni : les électriques et les véhicules à hydrogène. Cela laisse donc quinze ans aux constructeurs pour revoir entièrement leur copie, et au marché anglais pour se métamorphoser. Mais il faudra aussi assurer du côté des bornes de recharge ! En France, par exemple, la situation est encore très compliquée, notamment pour les ménages n'ayant pas de garage personnel ou de prise accessible à domicile, d'autant plus que le pourcentage des bornes réellement rapides (plus de 40/50 kW) est extrêmement faible, ce qui limite la polyvalence d'un véhicule électrique, le cantonnant à un rôle de second véhicule.
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