Route de nuit - Surréalisme
Après une interminable parenthèse, les spectacles redémarrent enfin. Maintenant, le dilemme consiste à choisir par quoi commencer parmi des centaines de films, de concerts et d’expositions. A Paris, nous vous conseillons vivement celle que consacre L’Atelier des Lumières à Salavor Dali. Voici pourquoi.
Comme on ne peut pas se débarrasser de notre attirance mono-maniaque, commençons par un événement qui nous permet de faire le lien entre l’art et l’automobile. L’Atelier des Lumières à Paris consacre son exposition de la reprise à Salvador Dalí.
L’espace aménagé dans une ancienne fonderie organise des expositions numériques monumentales, diffusées en continu sur toutes les surfaces, au sol, au plafond et sur les murs. Les spectateurs / visiteurs sont immergés dans ce lieu à la fois obscur et chatoyant qui permet de regarder les œuvres d’art avec un œil neuf.
La nouvelle exposition donne l’occasion de se souvenir que l’automobile s’est souvent infiltrée dans l’œuvre de Salvador Dalí. Dans Paranoïaque - Solitude critique, un tableau peint en 1934, on peut voir une torpédo des années 1910, rongée par la rouille et la végétation.
L’année suivante, il signe L’apparition de la ville de Delft, où une berline non identifiée, faite de briques et de lézardes est transpercée par un arbre mort.
On retrouve plusieurs fois une Cadillac 75 Limousine au centre des délires surréalistes du Catalan. Dans Les fantômes des deux voitures, l’une est drapée dans de lourdes tentures et l’autre laissant apparaître des briques et des racines sous la laque.
Dans son théâtre-musée à Figueres, le Taxi pluvieux trône dans une cour. À l’intérieur, une ambiance détrempée et végétale, à l’extérieur, dressée sur le capot, La grande Esther sculptée par Ernest Fuchs tire une colonne de pneumatiques. La voiture est la Cadillac Series 62 de 1941 que Salvador Dalí avait offert à Gala.
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