Cupra Terramar - Les premières images de l'essai + impressions de conduite
Cupra renforce son offre SUV avec le Terramar. Ce concurrent des Peugeot 3008 et Austral va pousser gentiment l’Ateca à la retraite pour répondre aux besoins des familles. Voici les premières images de l'essai.
Cupra développe son offre de SUV avec le Terramar. Long de 4,52 m, le nouveau venu se positionne entre le Formentor et le Tavascan (100 % électrique). Le nouveau SUV partage ses moteurs et sa plateforme avec plusieurs modèles du groupe Volkswagen dont l’Audi Q3. Les deux autos sortiront d’ailleurs des mêmes chaînes de Györ, en Hongrie.
La nouvelle proposition de Cupra reprend le design expressif de la marque caractérisé par un dessin effilé, limite agressif. On retrouve ainsi le regard perçant souligné par un capot plongeant et des optiques Matrix Led. A l’arrière la ligne de toit plonge davantage et se termine sur un hayon où les feux sont rejoints par un bandeau lumineux qui éclaire le logo de la marque. L’ensemble repose sur des roues qui vont de 18 à 20 pouces.
Cupra Terramar - Les premières images de l'essai + impressions de conduite
L’intérieur est bien plus sobre. Au milieu d’une planche de bord dirigée vers le conducteur, trône un énorme écran de 12,9 pouces. Devant le volant, un second écran, de 10 pouces celui-là, livre les informations nécessaires. La console centrale à double fond recèle un gadget futé : une recharge de smartphone par induction climatisée qui permet au téléphone de redescendre en température.
L’objectif du Terramar au sein de la gamme Cupra est de répondre aux besoins d’une famille et de ce point de vue, les passagers arrière seront conquis. Même les grands gabarits seront bien installés aux places arrière, surtout avec la banquette 60/40 coulissante, qui a le mérite de préserver un espace correct aux jambes, une fois avancée. Cette banquette permet de faire varier la taille du coffre qui, passe de 540 l à 630 l en fonction de sa position. Pas mal, sauf si l’on choisit la version PHEV dont la batterie réduit la malle à 400 litres.
Le Terramar est disponible avec deux moteurs hybrides rechargeables de respectivement 204 et 272 ch, basés sur le moteur thermique 1,5 TSI. La version la plus light dispose d’une batterie de 12,8 kWh. La seconde, plus costaude, équipée d’une batterie de 19,7 kWh nets, offre 272 ch et une autonomie de plus de 100 km. Cette dernière peut désormais recevoir une charge en courant continu jusqu'à 50 kW sur les bornes rapides, et jusqu'à 11kW en courant alternatif. Le SUV espagnol est équipé d’un châssis adaptatif et même d’un freinage plus important sur la version la plus puissante. En entrée de gamme, le Terramar débarquera également avec une motorisation dotée d’une hybridation légère de 48v. Ainsi équipé, le 1.5 eTSI développe 150 ch.
Les tarifs du Terramar n’ont rien de bon marché car ils débutent à 47 500 € en version 1.5 eTSI Hybrid 150 ch et à partir de 59 800 € pour le VZ eHybrid 272 ch. Un positionnement qui place l’Espagnol face à des modèles premium comme le BMW X1, l’Audi Q3 ou encore le DS 7. Retrouvez-nous dès demain pour le découvrir en live.
Premières impressions de conduite
Comme toutes les productions hybrides rechargeables du groupe Volkswagen, le Terramar est paramétré par défaut en 100% électrique. En cas de forte accélération ou d’un besoin d’énergie important comme pour la climatisation, le moteur thermique vient alors en renfort. Pour engager la conduite hybride, il convient de sélectionner le mode dans un menu de l’écran tactile.
Nous avons volontairement rouler comme un conducteur lambda. Laissant le Terramar avec le mode électrique par défaut. Ainsi vous apprécierez le silence de fonctionnement, le peps au décollage et les accélérations vives. Nous avons pu parcourir près 101 km précisément au volant de l’imposant SUV espagnol sur un parcours varié et sans pratiquer l’éco-conduite. Le pari est rempli. A savoir dépasser les 100 km, ce qui permet aussi de diminuer le nombre de recharges hebdomadaires. Ensuite, une fois les batteries à plat, le système bascule en hybride simple, pour shématiser, un peu comme une Prius. La consommation en carburant grimpe, plafonnant à 6,8 l/100 km sur notre parcours (montagneux ne reflétant pas un usage classique) ce qui reste correct pour un SUV d’environ 1 900 kg.
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