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Rentrée 2022 : voici tout ce qui change pour les automobilistes français

Dans Pratique / Budget

Cédric Pinatel , mis à jour

On vous fait un récapitulatif des bonnes et des (très) mauvaises nouvelles pour les automobilistes français en cette rentrée 2022. Elle ne sera malheureusement pas facile en raison d'un contexte international toujours délicat.

Rentrée 2022 : voici tout ce qui change pour les automobilistes français

Du carburant moins cher dès le 1er septembre

Commençons par la seule vraie bonne nouvelle de la rentrée : l'augmentation de la remise gouvernementale à 30 centimes d'euros par litre de carburant dans toutes les stations-service du pays dès le 1er septembre 2022. Pour rappel, elle était avant cela d'un montant de 18 centimes d'euros en France métropolitaine.

A condition que le prix du baril de pétrole ne flambe pas et que ceux des distributeurs restent aux niveaux actuels, c'est l'assurance de pouvoir trouver du sans plomb 95 et du diesel à moins de 1,70€ le litre. Notons au passage qu'une remise de 20 centimes par litre de carburant au sein du réseau TotalEnergies est également au programme. Comme celle du gouvernement, elle se réduira à 10 centimes par litre dès le 1er novembre et doit totalement disparaître après la fin de l'année.

 Le retour des 90 km/h

Abaissée par décret en 2018 par le gouvernement à 80 km/h, la vitesse maximale autorisée sur le réseau secondaire repasse à 90 km/h dans un grand nombre de départements.

Au 1er août dernier, on en comptait déjà pas moins de 40 où il est légal de rouler à nouveau à 90 km/h : le Puy-de-Dôme, l'Aveyron, l'Allier, la Corrèze, la Creuse, le Cantal, la Lozère, l'Orne, la Seine-et-Marne, la Côte-d’Or, la Meuse, la Sarthe, la Haute-Marne, la Marne, la Haute-Saône, la Charente, le Calvados, la Haute-Vienne, le Maine-et-Loire, le Tarn, le Loiret, le Gers, l'Hérault, le Jura, le Cher, le Loir-et-Cher, les Hautes-Alpes, l'Indre-et-Loire, la Dordogne, l'Eure-et-Loir, les Deux-Sèvres, les Vosges, la Charente-Maritime, la Mayenne, les Hautes-Pyrénées, l'Aube, l'Indre, la Vienne, l'Isère, la Saône-et-Loire, la Haute-Loire, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin. D'autres départements devraient faire machine arrière dans les mois à venir.

 La fin du stationnement gratuit pour les scooters à Paris

Si vous faites partie de ces Franciliens roulant à scooter pour éviter les bouchons et le prix exorbitant du stationnement automobile dans la capitale, il va falloir changer de stratégie : à partir du 1er septembre 2022, le stationnement deviendra payant pour tous les deux roues thermiques dans Paris.

Ne sont pas concernés les deux roues électriques, ainsi que les personnes en situation de handicap et les professionnels des soins à domicile. Pour payer, il faudra utiliser les horodateurs ou des applications dédiées (PayByPhone, ParkNow ou Flowbird) mais attention, le tarif sera salé (à peu près la moitié des tarifs automobiles). Pour les résidents, il sera possible d'obtenir un abonnement limité à un deux roues par utilisateur.

 

 Le retour du contrôle technique obligatoire pour les deux roues ?

 Alors que le gouvernement semblait finalement vouloir annuler son projet d'obligation de contrôle technique, le Conseil d'Etat vient de retoquer cette décision jugée non conforme au droit européen. Le gouvernement va donc devoir plancher sur une solution pour respecter ses engagements vis-à-vis de l'Union Européenne. Possiblement en « mettant en place une solution alternative à ce contrôle technique des deux roues », comme l'expliquait le ministre de la transition écologique Christophe Béchu sur le plateau de LCI en juillet dernier. Rappelons que ce projet d'obligation de contrôle technique concerne aussi les voitures sans permis.

 

 Les ZFE se déploient partout en France

Pas de changement à Paris où les véhicules Crit'Air 4 et 5 sont toujours interdits de circulation : l'interdiction des véhicules Crit'Air 3 (diesel d'avant 2011 et essence d'avant 2006) a finalement été reportée au 1er juillet 2023 dans la capitale.

Mais la plupart des autres grandes villes de France commencent elles aussi à interdire l'accès à leurs centres-villes aux véhicules les plus polluants. A Lyon dès le 1er septembre 2022, vous n'aurez plus le droit d'entrer dans la ZFE avec un véhicule Crit'Air 5.

Même chose aux mêmes dates à Marseille avec l'interdiction de ces Crit'Air 5 dans sa ZFE. A Rouen et Toulouse, l'interdiction d'accès à la ZFE concernera les Crit'Air 5 mais aussi les Crit'Air 4 comme à Paris ! A Grenoble en revanche, seuls les utilitaires et autres transports de marchandises sont pour l'instant interdits d'accès.

Notez cependant qu'actuellement, les infractions à ces interdictions de circulation des véhicules les plus anciens sont encore assez peu sanctionnées. A Lyon, Marseille ou Rouen, elles ne devraient arriver qu'au début de l'année 2023.

 De nouveaux trajets moins polluants les applications de voyage

Un nouveau décret du 3 août 2022 oblige désormais les applications de voyage en voiture (Waze, Google Plans...) à informer les utilisateurs sur la présence de ZFE sur leurs trajets. Mais aussi à leur proposer des trajets moins générateurs de pollution. Votre application vous affichera ainsi des messages d'avertissement et davantage de trajets possibles. Mais il restera possible de préférer un trajet plus rapide.

Un super bonus pour l'achat d'un vélo électrique

Le barème du bonus écologique à l'achat n'a finalement pas changé le 1er juillet dernier. Vous bénéficiez donc toujours d'un bonus écologique de 6000€ pour l'achat d'un véhicule électrique neuf coûtant moins de 47 000€ (et non plus 45 000€) et de 2000€ s'il coûte entre 47 000 et 60 000€ (ou encore d'un bonus de 1000€ pour l'achat d'un véhicule hybride rechargeable de moins de 50 000€).

En revanche, le gouvernement a mis en place un super bonus pour l'achat de vélo électrique qui peut désormais atteindre 4000€. Mais il est conditionné à de très faibles revenus.

 Plus de bornes

Si l'objectif d'arriver à 100 000 points de charge avant la fin 2021 en France restera comme un échec, le réseau de recharge électrique continue de s’étoffer dans le pays. Depuis le début de l'année 2022, plus de 13 000 points de charge et 5000 nouvelles stations ont été ajoutés. Au mois de juillet dernier, on recensait un total de 66 960 points de charge en France.

 Le prix de l'électricité augmente

Vous possédez une voiture électrique ? Malheureusement, le prix de votre recharge sur borne publique va augmenter. Sur le réseau Allego, le prix du kWh passe à 50 centimes pour une borne 22 kW, 69 centimes pour une borne 50 kW et 79 centimes pour la recharge très rapide.

En raison de l'augmentation du prix de l'électricité depuis la fin de l'année dernière, les autres opérateurs multiplient eux aussi les hausses tarifaires. En mars dernier, le prix du kWh sur les Superchargeurs Tesla, réseau réputé le plus fiable du marché pour les clients de la marque, était de 46 centimes d'euros en moyenne.

 Peur sur les énergies d'ici la fin 2022

 Avec une électricité dont le prix de gros vient de passer à 1000€ le MWh en France au lieu de 85€ il y a un an, tout le monde redoute une crise des énergies encore plus terrible que celle touchant seulement les énergies fossiles depuis le début de l'année 2022.

On voit donc mal comment les tarifs de la recharge pour voiture électrique pourraient ne pas exploser dans les semaines à venir. L'hiver 2022 sera-t-il catastrophique pour tous les Français y compris les automobilistes ? Va-t-on arriver à des situations extrêmes à cause de cette hausse sans précédent des prix de l'énergie ? Allez, bon courage pour la rentrée...

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