Renault : l'ancien directeur peut rejoindre la concurrence
Renault vient de renoncer à la clause de non-concurrence de Thierry Bolloré, son ancien directeur général, poussé vers la sortie le mois dernier.

Thierry Bolloré est déjà libre ! Quelques semaines après avoir été révoqué de son poste de directeur général de Renault, il peut aller travailler chez un autre constructeur. Le conseil d'administration du groupe a en effet renoncé à exiger l'application de sa clause de non-concurrence. Thierry Bolloré a trouvé un arrangement avec le Losange, en renonçant notamment de son côté au bénéfice du régime de "retraite chapeau" en vigueur, et donc à l'indemnité de non-concurrence.
Thierry Bolloré avait été écarté en express début octobre. Ses relations avec le nouveau président de Renault, Jean-Dominique Senard, n'étaient plus bonnes. Le président a donc souhaité s'en séparer, avec l'accord de l'État (premier actionnaire de Renault). C'était aussi une manière de tourner la page Carlos Ghosn, Thierry Bolloré ayant été le numéro 2 de l'ex-PDG. Pour certains, ce débarquement a également permis de faire plaisir à Nissan, afin d'apaiser les relations au sein de l'Alliance. Jean-Dominique Senard a d'ailleurs en même temps réussi à obtenir la mise en place d'une nouvelle direction de Nissan favorable à l'Alliance.
Thierry Bolloré peut donc dès à présent rejoindre un autre constructeur automobile, avec ses compétences et… ses connaissances sur le Losange, notamment ses projets ! Peut-il frapper à la porte de PSA, celui-ci multipliant les recrutements d'anciens de Renault ? On devrait avoir la réponse rapidement.
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