Direct - Renault fait sa "Révolution", se divise et s'allie avec les Chinois de Geely

11h42 - D'ici 2025, en plus de la Mégane E-Tech il y aura le Scenic, la Renault 5, la Renault 4 et probablement un autre véhicule de segment B", confie le directoire de Renault dans la séance de questions-réponses.

11h31 - Pour l'instant, il n'y a qu'une seule plateforme électrique chez Renault et Nissan, la CMF-EV. Il en aura bientôt une seconde, que doit normalement utiliser aussi Nissan, explique Luca de Meo.

10h56 - A terme, Luca de Meo veut que la gamme d'Alpine comporte "cinq ou six véhicules électriques" pour s'imposer comme un constructeur premium incontournable sur le marché.

10h45 - En répondant aux questions, Luca de Meo déclare qu'il n'est pas trop inquiet au sujet de la hausse spectaculaire du prix des énergies ces dernières semaines.

10h39 - Luca de Meo reprend la parole et aborde enfin la question de l'avenir de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Il explique que les négociations sont toujours en cours avec les deux partenaires japonais et qu'il pourra donner plus d'informations sur le sujet dans quelques semaines. Il invite les journalistes présents dans la salle à éviter les questions directes à ce sujet et à se "concentrer sur le groupe Renault" !

10h29 - "On s'attend à un chiffre d'affaire de 2,3 milliards et un taux de marge de 10% d'ici 2030. L'évolution de notre porte-feuille va changer la donne", annonce Thierry Piéton. "Notre marge opérationnelle passera de 5% en 2022 à 8% en 2025 et 10% en 2030."

10h20 - Thierry Piéton détaille les améliorations prévues dans la rentabilité de Renault, grâce aux cinq nouveaux pilliers du groupe (Power, Ampère, Alpine, Mobilize et "The future is neutral"). A partir de 2023 et jusqu'à 2025, il vise une trésorerie annuelle de plus de deux milliards d'euros. A partir de 2026, cette trésorerie anuelle doit dépasser les 3 milliards d'euros.

10h11 - C'est au tour de Thierry Piéton, directeur financier adjoint et directeur performance contrôle de Renault Groupe, de prendre la parole pour préciser le financement sur les années à venir. Il vient d'annoncer l'arrivée en 2023 du SUV sept places basé sur l'Austral ainsi que des nouvelles Renault 5 et 4 en 2024.

10h06 - Luca de Meo explique qu'il veut arriver à une décarbonnation maximale de Renault, notament grâce à l'économie circulaire et une apporche la plus respectueuse de l'environnement possible. Ces objectifs forment "The futur is neutral", le cinquième pillier du nouveau Renault à côté d'Alpine, de Power, d'Ampère et de Mobilize.

10h03 - "Mobilize va mettre en place de nombreuses solutions de location. Nous allons aussi installer 200 stations de charge rapide en Europe dans le réseau des concessions près des sorties d'autoroute. La marque sera présente sur tous les secteurs des nouvelles mobilités", explique Luca de Meo.

09h59 - "Nous ciblons 50% des ventes d'Alpine hors Europe d'ici 2030 grâce à de nouveaux modèles des segment D et E. La marque deviendra entièrement électrique à partir de 2026 et fera naturellement partie d'Ampère."

09h45 - "On va bientôt dépasser 30% de la chaîne de valeur de nos voitures électriques grâce à une meilleure maîtrise de la production des batteries. Et on arrivera à 80%. d'ici 2030. Il y a trois ans, nous ne couvrions que 10% de cette chaîne de valeur", constate Luca de Meo.

09h37 - Côté utilitaires, Renault misera à la fois sur sa filliale Hyvia fabriquant des véhicules à hydrogène, mais aussi sur FlexEVan qui veut simplifier la vie des professionnels grâce à des véhicules électriques entièrement connectés. Ses solutions permettraient "d'abaisser de 30% les coûts d'utilisation pour le client".

09h32 - "Dacia est l'un des joyaux du groupe. C'est actuellement l'une des seules marques européennes à croître actuellement. Dacia va s'aventurer sur le segment C et pourra doubler ses bénéfices et augmenter son chiffre d'affaires de 50%. Nous adapterons notre plateforme de segment B au futur SUV Bigster. Cette plateforme sortira un volume de 2 millions de véhicules sur quatre continents."

09h26 - Les ventes de véhicules thermiques représenteront toujours la moitié des ventes dans le monde en 2040. Dans les pays où l'électricité est très carbonnée, un hybride restera plus efficace qu'une voiture électrique. Et l'innovation n'est pas terminée dans les moteurs thermiques. Voilà pourquoi Renault Power sera la base de notre groupe, avec Renault, Dacia et l'activité utilitaire. Et au côté de Power, il y aura Horse qui fournira grâce à notre partenaire Geely des groupes motopropulseurs aux clients comme Nissan, Proton, Mitsubishi ou encore Volvo. Au total, Horse rassemblera 19 000 employés et vendra dans 130 pays du globe. D'ici 2030, les ventes de Renault thermiques vont continuer à croître.

09h22 - "Notre partenariat logiciel avec Google est devenu très important. Nous n'auront bientôt plus que des usines entièrement connectées, ce qui permettra de gagner beaucoup de temps dans la production de nos voitures. Renault devient un leader en la matière. Nos futures voitures électriques bénéficieront des solutions logicieilles développées à la fois avec Google et notre partenaire Qualcomm"

09h 20 - "Renault Power restera le coeur du groupe", précise Luca de Meo en designant la nouvelle entité dédiée aux moteurs thermiques et hybrides.

09h18 - "Renault était une société trop compliquée avec des responsabilités trop partagées ou éparpillées. Nous allons maintenant passer au cran supérieur. Et on s'en donne les moyens. En 2022, nous allons créér 1,5 milliards d'euros de trésorerie. On restera au-dessus des 3 milliards de trésorerie en permanence grâce à la création de valeur".

09h15 - "Nous avons besoin de plus de trésorerie qu'avant car les investissements nécessaires pour nous adapter aux changements du marché sont plus importants que jamais. Voilà pourquoi nous devons nous associer, sans pour autant tout déléguer ni acheter l'innovation ailleurs.", dit Luca de Meo.

09h10 - "On doit revoir tout notre modèle d'activité". Luca de Meo explique qu'il veut spécialiser les branches du groupe pour mieux l'adapter aux nouvelles contraintes du marché.

09h06 - "Nous aurons lancé 25 nouveaux modèles d'ici 2025", annonce Luca de Meo. "Nous n'avons plus besoin de réduire la voilure", précise-t-il. "Maintenant que la phase de restructuration est terminée, il est temps de commencer la révolution. Nous voulons que Renault soit l'un des constructeurs qui progresse le plus".

09h03 - Le directeur Luca de Meo débute la conférence. Il déclare qu'il espère mener Renault à la rentabilité en 2025 et qu'il n'y aura "pas de retour en arrière" après cette grande réorganisation du groupe.

08h05 - Renault va renforcer sa collaboration avec Google et Qualcomm pour développer sa nouvelle entité Ampère, avec pour but de concevoir les meilleures plateformes possibles pour ses futurs véhicules électriques et de mettre au point des logiciels à la pointe de la technologie. La future plateforme de Renault s'appuiera notamment sur le Snapdragon Digital Chassis de Qualcomm et profitera à fond des services connectés de Google.

07h55 - C'est officiel, Renault sépare ses activités électriques et thermiques. Comme prévu, la nouvelle entité dédiée aux voitures électriques s'appelle "Ampère" et sera introduite en bourse à partir du second semestre 2023. L'entité réservée aux véhicules thermiques (incluant les hybrides) s'appellera finalement "Power" et sera partagée avec les Chinois de Geely. Ampère rassemblera environ 10 000 salariés et vise une capitalisation boursière à la hauteur de 10 milliards d'euros environ. Elle posséderait déjà une capacité de production de 400 000 véhicules et vise même un million de véhicules par an. Elle intégrera notamment le nouveau pôle Electricity des Hauts-de-France où seront produites les nouvelles Renault 4 et 5.

Quant à Power, elle produira et vendra des véhicules thermiques et hybrides ainsi que des composants pour ce type de véhicules. L'entité rassemblera pas moins de 19 000 salariés et sera partagée à 50-50 avec Geely. Elle comptera 17 usines et cinq centres de R&D en France, en Roumanie mais aussi en Suède et en Amérique du Sud. Elle vise une production annuelle de plus de cinq millions de véhicules et intègrera les gammes de Dacia mais aussi des Renault équipées de moteurs à explosion.

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« Capital Market Day ». Voilà le nom de la grande conférence de presse qui sera donnée ce mardi 8 novembre à 9h par Luca de Meo, le directeur général de Renault Group et Thierry Piéton, son directeur financier. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette conférence est attendue : le groupe français doit y annoncer sa séparation en deux entités distinctes, l'une (« Ampère ») se focalisant sur les voitures électriques et l'autre (« Horse ») s'occupant des modèles thermiques.

La première doit logiquement prendre le pas sur la seconde mais dans tous les cas, Renault cherche de nouveaux investisseurs pour accompagner leur développement. L'alliance avec Nissan risque de ne pas survivre à cette réorganisation, ce qui mettrait un point final à des années de luttes internes entre les Français et les Japonais (même si Nissan devrait rester actionnaire minoritaire de la nouvelle société Ampère). Quant à la division Horse, elle verrait l'arrivée du Chinois Geely en qualité d'actionnaire à parts égales avec Renault. On évoque une capitalisation à environ 10 milliards d'euros pour la nouvelle société Ampère qui veut être cotée en bourse dès l'année prochaine, un chiffre au-dessus de la capitalisation actuelle de Renault !

Et les marchés frémissent avant cette conférence : aujourd'hui lundi 7 novembre, l'action de Renault a terminé à +3,77% au CAC40 en attendant les annonces de demain. Rendez-vous dès 9h ce mardi 8 novembre pour connaître le détail de la stratégie de Renault et de ses nouveaux partenaires.