Radars: ça flashe plus et ça ne sauve pas plus de vie

Le bilan est là et il mérite que l'on s'y attarde. Alors que certaines associations impliquées dans la sécurité routière poussent des cris d'orfraie à la vue de la montée de la mortalité sur nos axes de circulation, en appelant avec hystérie à la réduction de la vitesse autorisée et à la multiplication des radars, on apprend qu'en 2014, plus 20 millions d'automobilistes ont été flashés en 2014 contre 19 millions en 2013. La preuve est faite que la seule sanction de la vitesse ne résoudra pas le problème de la mortalité routière.
Les flashs des radars ont crépité 7% de plus que l'an passé. Et pourtant, il y a eu plus de morts sur nos routes qu'en 2013, année où l'on avait enregistré une baisse historique du nombre d'automobilistes pris en photo en pleine action. 20.372.785 flashs ou messages d'infraction (MIF) ont été émis par les appareils sanctionnant les vitesses excessives et par ceux installés aux feux rouges, contre un peu plus de 19 millions en 2013.
Il faut dire que les radars se sont multipliés : Au 1er janvier 2015, on dénombrait 4 123 appareils contre 4 097 à la même date en 2014. Et ils fonctionnent mieux. Autre indicateur intéressant, la part de «grandes» infractions à la vitesse (excès supérieurs à 20 km/h) n'est que de 5,90% des 12,56 millions d'avis de contravention envoyés, un chiffre qui trahit une augmentation de 12 % par rapport à 2013. Le radar et la stigmatisation de la seule vitesse ne peuvent donc pas être l'avers et le revers d'une politique de sécurité routière.
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