Quand le Mondial de l'auto s'associe au CES de Las Vegas
Le Mondial de l’automobile et le CES de LAS Vegas ont officialisé mardi matin un accord de partenariat. Ou quand le plus vieux salon automobile du monde, qui comme ses homologues subit une érosion, s’associe avec LE salon high-tech du nouveau monde, désormais incontournable.
Le Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, vous connaissez ? Si vous n’êtes pas un familier des nouvelles technologies, retenez qu’il s’agit du plus grand salon de l’électronique grand public au monde, organisé tous les ans au mois de janvier. Cet événement accorde une importance grandissante à l’automobile, attirant lors de sa dernière édition quelques 11 constructeurs (BMW, Fiat Chrysler Automobiles, Ford, General Motors, Honda, Hyundai, Kia, Mercedes, Nissan, Toyota et Volkswagen), ce qui a justifié que Caradisiac y envoie deux de ses meilleurs reporters. Bref, alors que les salons automobiles font face à une désaffection croissante, voilà le genre d’endroit où il faut être vu !
C’est dans ce contexte que le Mondial de l’automobile a officialisé ce mardi matin son partenariat avec le salon américain en présence de Gary Shapiro, Président de la Consumer Technology Association qui organise le CES. Celui-ci a fait le déplacement à Paris pour une conférence de presse qui s'est tenue à l’Automobile Club de France, situé place de la Concorde.
L’Américain interviendra en tant que speaker à la keynote de préouverture du Mondial le 1 octobre, à la suite de quoi le CES prendra ses quartiers au sein de Mondial.Tech, un forum international sur l’avenir de la mobilité mêlant constructeurs et acteurs du numérique, qui sera ouvert du 2 au 6 octobre en marge du Mondial de l’automobile, au pavillon 7.3 du Paris Convention Centre (ne dites plus parc des expositions, c’est trop « ancien monde » !).
Mondial.Tech, réservé aux professionnels, sera en effet le cadre de CES Unveiled Paris, sorte de préambule à la grand-messe américaine qui réunira quelques 80 acteurs de la high-tech, pas seulement dans le domaine de l’automobile. Au-delà, et pour reprendre les termes employés par les organisateurs de Mondial.Tech, il est question de « sceller la rencontre de l’automobile et de la technologie, deux industries qui par leur fertilisation mutuelle s'apprêtent à façonner la mobilité du futur. » En parallèle, quelques 64 start-ups du monde entier seront appelées à concourir dans huit catégories, sur les thèmes de la mobilité durable et connectée.
Il est aussi et surtout question, pour le plus ancien salon automobile du monde, de se réinventer face aux défis imposés par le numérique et à la stratégie des grands constructeurs, qui préfèrent de plus en plus souvent opter pour des canaux de communication inédits (réseaux sociaux, notamment) plutôt que d’en réserver la primeur à des salons classiques qu’ils jugent parfois trop onéreux. Au moins, personne ne reprochera aux dirigeants du Mondial de s'arc-bouter sur un modèle aujourd'hui dépassé.
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