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Quand Emmanuel Macron se la joue Pompidou

Dans Economie / Politique / Politique

Michel Holtz

Reprenant, en d'autres termes, le fameux "arrêtez d'emmerder les Français" de Georges Pompidou, l'hôte actuel de l'Élysée a expliqué, en substance, que trop de règlements tuent les règlements.

Quand Emmanuel Macron se la joue Pompidou
En marge du sommet Choose France, le président de la république s'est exprimé sur l'avenir de la filière. crédit photo : Gonzalo Fuentes / POOL/EPA/MaxPPP;

Le discours, comme son message, sont passés sous les radars du sommet Choose France de la semaine passée. Parce que ce grand raout était surtout focalisé sur les milliards collectés de la part d’investisseurs étrangers, et parce que cette prise de parole d’Emmanuel Macron s’est déroulée en marge de ce sommet, lors d’une rencontre organisée par la banque d’affaires JP Morgan. Ceci expliquant peut-être la discrétion de cela.

Au cours du speech qu’il a livré à cette occasion, le président de la République a livré son sentiment au sujet de l’industrie automobile, et plus précisément au sujet des normes européennes.

Arrêter d'emmerder les constructeurs automobiles ?

Pour lui, « nous avons trop réglementé l’industrie automobile, nous avons tué une partie de notre compétitivité avec une série de normes ». Un discours aux allures pompidoliennes, puisque le deuxième président de la Ve République expliquait, au jeune Jacques Chirac venu lui présenter un parapheur bourré de décrets, qu’il fallait « arrêter d’emmerder les Français ».

Emmanuel Macron, quant à lui, explique plutôt qu’il faut arrêter d’emmerder les constructeurs automobiles. Une manière pour lui de répondre à l’interview croisée donnée par John Elkann (Stellantis) et luca de Meo (Renault) au Figaro il y a une quinzaine de jours. 

Un changement de normes illusoire ?

Un entretien au cours duquel les deux hommes forts de l’industrie auto française réclamaient un assouplissement des normes pour les petites voitures qu’ils fabriquent, une manière pour eux d’en baisser les prix.

Pour autant, baisser les normes par segment semble législativement totalement illusoire, sauf à en passer par une déclassification des voitures qui deviendraient, de facto, des voiturettes, des « quadricycles légers » dont le niveau de sécurité est moins exigeant. Entre les discours, les rêves et la réalité des réglementations, il subsiste un large fossé. 

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