Présentation vidéo - Volkswagen T-Cross (2024) : une mise à jour légère mais logique
Fort d’une carrière plutôt réussie, le petit SUV allemand bénéficie d’une petite refonte qui corrige ses défauts principaux. Mais ses motorisations demeurent classiques.
Venu sur le marché des petits SUV bien après les Peugeot 2008 et Renault Captur, fin 2018, le Volkswagen T-Cross a néanmoins connu un joli succès commercial. En effet, commercialisé depuis mars 2019, il s’est écoulé à 1,2 million d’exemplaires de par le monde, soit une moyenne annuelle respectable de 300 000 unités.
Ce succès, il le doit à son dessin plutôt réussi ainsi qu’à son packaging, garant d’une excellente habitabilité dans un gabarit contenu. Cela dit, il péchait par une finition basique, pas du tout aux standards européens de la marque de Wolfsburg.
Celle-ci nous a conviés à Paris pour découvrir le T-Cross mis à jour, et de l’extérieur, les différences ne sautent pas aux yeux. Pourtant, l’intérieur des projecteurs est nouveau, l’éclairage matriciel à LED, adaptant le faisceau en continu (et non plus par crans), étant désormais disponible. On notera aussi une bande lumineuse barrant toute la face avant, et les boucliers redessinés, y compris à l’arrière.
Là, on découvre des feux inédits, à LED eux aussi, qui arborent désormais un motif 3D en forme de croix. Une référence au nom du SUV, Cross, croix en français. L’effet nous a semblé plutôt réussi, mais c’est à l’intérieur que les évolutions sont les plus marquantes, à la manière de ce que nous avions observé avec le T-Roc.
En effet, la planche de bord, largement retravaillée, bénéficie enfin d’une casquette en joli plastique moussé, améliorant très sensiblement la qualité perçue, largement critiquable sur le modèle sortant. Malheureusement, on n’a pas été jusqu’à reprendre les panneaux de porte, toujours en matériau dur.
On se consolera avec l’écran central nouveau, qui se détache du tableau de bord au lieu de s’y intégrer. Proposé en deux tailles selon le niveau de finition (8 pouces ou 9,2 pouces), il se révèle plaisant à regarder comme à utiliser. Il se complète d’un combiné d’instruments digital, ou Virtual Cockpit, aux graphismes revus et de série sur toutes les versions.
Volkswagen a eu la bonne idée de conserver des commandes clim physiques (à l’aspect modifié), toujours plus pratiques que lorsqu’elles s’intègrent dans un écran multimédia, ainsi que des touches classiques sur le volant, d’un usage plus aisé que les éléments dits haptiques. Dans l’ensemble, cet habitacle bonifié se montre bien plus raffiné que celui du modèle sortant.
Autre nouveauté sur ce T-Cross, les aides à la conduite plutôt perfectionnées. Dénommées Travel Assist3, elles prennent en charge le maintien et le centrage sur la file, le freinage automatique en fonction du trafic (comme sur l’ancien modèle) mais aussi de la signalisation, des virages et même des ronds-points. Rare à ce niveau de gamme.
Sous le capot, on retrouve le 3-cylindres 1,0 TSI, en 95 ch et 110 ch, disponible avec la boîte manuelle uniquement avec la petite puissance, l’autre s’attelant exclusivement à la DSG7. Il en va de même pour le 1,5 l TSI Evo qui débarque dans le T-Cross, fort de 150 ch. Cela dit, aucun de ces blocs n’est électrifié, et le diesel n’est pas de mise. Dès lors, on est curieux de connaître les consommations et les émissions de CO2, pas encore dévoilées.
Le T-Cross restylé sera proposé en trois finitions, Life, Style et R-Line, toutes dotées en série de la clim, des jantes alliage, du Travel Assist et du Virtual Cockpit. La Style ajoute notamment l’éclairage Matrix LED, le Virtual Cockpit Pro, le chargeur à induction, le démarrage sans clé ou encore la caméra de recul. Quant à la R-Line, elle propose une présentation plus sportive.
Les prix, qui augmentent à peine, débutent à 25 700 € pour la Life 90 ch en boîte manuelle, à 32 030 € pour la Style (DSG d’office) et à 32 340 € pour la R-Line, elle aussi avec DSG obligatoire. Les premières livraisons auront lieu début 2024.
Photos (14)
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération