Présentation vidéo - Audi e-Tron GT : la première berline électrique des anneaux
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la gamme e-Tron de chez Audi ne va pas uniquement se composer de SUV comme c'est le cas aujourd'hui, puisqu’une berline va prochainement être commercialisée. Son nom : e-tron GT, et elle sera même déclinée en version RS. Une grande première.
C’est en 2009 qu’Audi a lancé le label e-tron. Apposée d’abord sur des concept-cars puis sur certaines versions hybrides ou hybrides rechargeables, cette appellation a caractérisé en 2018 le premier modèle 100% électrique : l’e-tron, dérivé aussi en Sportback (coupé). Mais ce n’est que le début de l'histoire, comme en atteste l’arrivée de l’e-Tron GT, première berline électrique de la marque aux anneaux, qui existera aussi en version RS, ce qui est du jamais-vu chez Audi.
Développée à partir de la plateforme J1, qui sert également à la Porsche Taycan, l’Audi e-Tron GT partage de nombreux éléments avec sa cousine de Stuttgart, et notamment la batterie implantée dans le plancher, qui se compose de 396 cellules en série pour un total de 93 kWh brut, soit une capacité nette (utilisable) de 86 kWh. Cette batterie alimente deux moteurs électriques, un sur chaque essieu. La puissance totale est de 476 ch (boost à 530 ch) pour l'e-tron GT Quattro et 598 ch (boost à 616 ch) pour la RS e-tron GT, ce qui est moins que la Taycan. Logique, Audi joue à fond la carte du groupe. Pour le reste, on retiendra que le e-tron GT dispose d’un couple de 630 Nm contre 830 Nm pour le RS e-tron GT. Les performances, bien qu'inférieures à celles du Taycan, sont dignes d’une sportive avec un 0 à 100 km abattu en 4,1 s pour l’e-tron et 3,3 s pour le RS e-tron GT avec le mode Boost activé. Pour réaliser de tels chronos, les berlines e-tron sont équipées d’un fort contenu technologique avec notamment pour la RS e-tron GT la présence, de série, d'un différentiel à embrayages multidisques piloté. Ce dispositif sera accessible sur la variante la moins chère de l'e-tron GT, mais en option.
Audi annonce une autonomie oscillant suivant les versions entre 472 et 484 km. L’e-tron GT est capable de supporter une charge pouvant atteindre 270 kW en courant continu et 11 kW en alternatif (voir 22 kW en option). il sera ainsi possible de récupérer 100 km d'autonomie en 5 minutes sur les bornes Ionity.
Une vraie GT
La première chose que l’on remarque quand on découvre cette e-Tron GT, ce sont ses dimensions. On a affaire à une vraie GT aux mensurations généreuses avec une longueur de 4,99 m, une largeur de 1,86 m et une hauteur de seulement 1,41 m, soit 2 cm de moins que la routière, l’A7 Sportback. Sans surprise, l’e-tron GT affiche un profil de berline coupé, très proche naturellement de la Taycan avec les codes stylistiques qui en découlent, notamment une chute de pavillon prononcée ainsi que des vitres sans entourage.
Les lignes de caisse sont très marquées que ce soit à l'avant ou l'arrière et en particulier au niveau des ailes.
Mis à part ces points communs, cette e-Tron GT revendique une vraie personnalité qui a été façonnée par la recherche de la meilleure aérodynamique possible. Il en résulte des lignes sculptées avec des traits de carrosserie marqués, que ce soit au niveau des ailes avant ou des portières, mais c’est surtout la partie arrière qui est la plus impressionnante avec des ailes très galbées et un imposant épaulement. De face, on constate que la calandre Single Frame est pour la première fois pleine, du moins dans sa partie supérieure puisque la partie inférieure est totalement vide, ce qui laisse entrevoir les radars. Débordant jusqu’aux projecteurs, elle occupe presque toute la face avant et peut recevoir différents traitements selon le choix du client. Mais c’est la poupe qui est la plus réussie avec des feux – à la signature en forme de flèche – reliés entre eux par un bandeau lumineux. Un aileron se déploie automatiquement suivant la vitesse.
Dans l’habitacle, c’est nettement plus traditionnel. Audi a décidé de ne pas reconduire la planche de bord des A6, A7 et Q8 par exemple, qui se distinguait par la présence de trois écrans dont un situé en bas de la console centrale. Cette e-Tron GT n’en possède que deux puisque les commandes de climatisation sont désormais physiques. La présentation est donc moins techno qu’à l’accoutumée, avec une instrumentation numérique de 12,3 pouces relayée par un affichage tête haute. L’écran multimédia, classique, mesure 10 pouces. La planche de bord enveloppante est très réussie et affiche quelques ressemblances avec celle de la sportive R8, notamment au niveau de la forme de l’instrumentation. La qualité des matériaux est excellente, avec du cuir surpiqué ou du carbone.
Comme beaucoup de voitures électrique, l'e-tron GT propose deux coffres, l'un à l'avant et l'autre à l'arrière.
Avec un empattement de 2, 90 m, l’habitabilité arrière est bonne concernant l’espace aux jambes. Attention, en revanche, pour la garde au toit : les passagers mesurant 1,80 m auront leur tête qui touchera le pavillon en raison de la chute prononcée de celui-ci. Il faut noter enfin que la place centrale arrière servira plus de dépannage. Concernant les bagages, l’e-Tron GT propose deux coffres. L’arrière offre un volume de 405 litres accessibles grâce à une malle, tandis que celui de l’avant permet de loger une valise cabine ou la mallette de rangement des câbles.
Comme on peut s’y attendre avec un modèle de ce segment, l'équipement se veut particulièrement riche avec la possibilité d’avoir les projecteurs laser, les freins carbone céramique, des éléments de carrosserie en carbone ou les quatre roues directrices.
Vendue au mois d’avril prochain, l’e-Tron GT sera commercialisée à des tarifs compris entre 101 500 et 140 700 €. Et la famille e-Tron va continuer très rapidement à se développer puisqu’un autre modèle, le Q4 e-Tron, va faire son apparition durant le second semestre.
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