Pollution : une nouvelle histoire Belge
C'est une histoire Belge, certes, Bruxelloise qui plus est et relatée par le quotidien belge L'Écho. La capitale de la Belgique envisage de rendre payant l'entrée dans la ville en fonction de plages horaire. Mais plus encore que cette solution mise en place par les écolos nouvellement arrivés (mai 2019), "l'étude" dirait aussi qu'encourager 20 % de la population à se déplacer autrement régulerait bien mieux la circulation et réduirait les embouteillages de manière importante et naturelle.
La mesure pourrait prendre place d'ici à 5 ans et valoir aussi bien pour les locaux que pour les étrangers. Bien évidemment, officiellement, nulle question d'une incitation à rouler en deux roues motorisés pour l'instant. Pas même une indication sur le montant de la taxe. Pourtant, l'idée pourrait logiquement faire son chemin et surtout des émules. Déjà, parce que le mode de contrôle des immatriculations pour la taxation serait basé sur des caméras. Qui plus est très vraisemblablement sur des portails déjà en place dans les zones de basse émission.
Si le Gouvernement Régional actuel pense bien évidemment aux transports en commun et aux véhicules "propres", désengorger une capitale pour réduire la pollution en réduisant la place prise par les véhicules fluidifierait la circulation et encouragerait à prendre un deux-roues pour rentrer dans la capitale. L'histoire ne dit pas si le climat Belge - et surtout bruxellois - serait lui aussi favorable à la mesure…
Quoi qu'il en soit, la capitale Européenne donne le ton et sa décision fait sens, reste à voir comment on traitera alors les deux roues motorisés… Au moins cette solution n'est-elle pas aussi complexe et quelque part injuste qu'une circulation différentiée tenant compte des dates de mise en circulation d'un véhicule, du paiement d'une vignette Crit'Air et d'une décision aléatoire de restriction. La solution française est moins rentable, certes, mais elle est aussi bien moins drôle. Quelque part. Une histoire Belge, donc, dont on devrait prendre de la graine, sauf en ce qui concerne la généralisation des 30 km dans les agglomérations à l'horizon 2021. Également prônée par le Gouvernement Régional, la mesure ne saurait réduire la pollution atmosphérique, bien au contraire. Les véhicules thermiques obligés à évoluer sur les premiers rapports peuvent consommer davantage, rester plus longtemps dans un flot de circulation et polluer plus encore. Personne n'est parfait, dit-on, et à trop vouloir en faire, on commence à défaire. Une histoire Belge. Jusqu'au bout.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération