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Plan de soutien à l'automobile: "faire de la France le leader du véhicule propre en Europe"

Dans Ecologie / Electrique / Véhicules électriques

Pierre-Olivier Marie , mis à jour

C’est le grand jour pour la filière automobile, avec les annonces d’Emmanuel Macron concernant un plan de soutien de 8 milliards d'euros. Objectif: faire de la France la première nation productrice de véhicules propres en Europe.

Plan de soutien à l'automobile: "faire de la France le leader du véhicule propre en Europe"

Mise à jour de 17h30. Le constat est sans appel: la reprise du marché ne sera que progressive, et les industriels tablent sur des ventes en baisse de 20 à 30% cette année. Dans ce contexte, les pouvoirs publics ont préparé un plan de relance qui s'articulera selon trois axes, et visera à la fois à stimuler la reprise à court (aides à l'achat, etc.) et plus long terme (investissement pour la production en France, développement de l'Airbus européen des batteries électriques, investissement dans le véhicule autonome, soutien aux entreprises en difficulté).

Le montant total de l'investissement public s'élève à 8 milliards d'euros, dont 1 milliard pour les constructeurs et équipementiers (...et 5 milliards de prêt à Renault). En échange de cela, les constructeurs s'engagent à privilégier le made in France par leurs productions.

Ainsi, Peugeot va produire à Sochaux la prochaine génération de son 3008, modèle à succès s'il en est. Renault, lui, quadruplera sa production de véhicules électriques en France d'ici 2022. Il a par ailleurs pris la décision de développer le nouveau moteur électrique de l'Alliance à Cléon, et non plus en Asie.

De plus, le projet de production d'une batterie européenne va bénéficier du concours de Renault, qui entre au capital du projet auquel participent notamment les groupes PSA et Total. Outre l'usine de Nersac (Charente), seraient impliquées dans le projet l'usine Renault de Douvrin et une autre en Asie.

A court terme, et de façon très concrète, il s'agit tout simplement d'inciter les automobilistes à renouveler leurs véhicules pour des modèles plus vertueux. "L'objectif est de sortir les véhicules les plus polluants de la circulation d'un côté, et de l'autre de booster le passage à l'électrique", résume un représentant du ministère de la transition écologique.

Pour ce faire, le bonus à l'achat accordé aux particuliers se portant acquéreurs d'un véhicule électrique passera de 6 000 à 7 000 € (dans la limite d'un prix d'achat à 45 000 €) pour une période courant du 1er juin au 31 décembre. Pour les entreprises et collectivités, cette aide passera de 3 000 à 5 000 €.

En parallèle, les modèles à motorisation hybride rechargeable, jusqu'ici exclues des systèmes de primes, bénéficieront d'un bonus de 2 000 €. Un moyen de soutenir les constructeurs français qui disposent de plus en plus de modèles de ce type dans leurs gammes. On citera ainsi les nouvelles Renault Mégane E-Tech hybride rechargeable, Peugeot 3008 Hybride ou Hybrid4 à transmission intégrale, Citroën C5 Aircross Hybrid et autres DS7 Crossback E-Tense.

La prime à la conversion, réservée aux ménages dont le revenu fiscal est inférieur à 18 000 € net (soit les trois quarts des Français, selon Emmanuel Macron), se voit quant à elle augmentée à 3 000 € pour l'achat d'un véhicule à moteur thermique, et à 5 000 € pour un modèle électrique. Sont maintenant concernés par ladite prime tous les véhicules Crit'Air 3, c'est-à-dire les modèles essence pré-2006 et diesel pré-2011. La prime à la conversion est bien sûr cumulable avec un éventuel bonus écologique.

Pour promouvoir la mobilité électrique, les pouvoirs publics vont appuyer sur l'accélérateur en matière de déploiement de bornes de recharge. 100 000 unités seraient ainsi installées d'ici à la fin 2021, à la fois dans les villes, les copropriétés et sur les grands axes, où l'objectif est d'installer des bornes rapides tous les 150 km sur autoroute. "Aucun autre pays européen n'est aussi ambitieux en matière de véhicules propres", martèle Emmanuel Macron.

A plus long terme, les pouvoirs publics veulent promouvoir les investissements industriels en France, avec pour objectif d'y produire 1 millions de modèles électriques et hybrides chaque année à l'horizon 2025. Selon les prévisions des pouvoirs publics, la France deviendrait alors exportatrice de véhicules "propres". "C'est en France que le véhicule propre de demain s'inventera", martèle le chef de l'Etat. "Il s'agit d'un plan de l'avenir de l'automobile du XXIème siècle."

Jacques Aschenbroich, PDG de Valeo, accueille Emmanuel Macron ce mardi après-midi à l'usine d'Etaples.
Jacques Aschenbroich, PDG de Valeo, accueille Emmanuel Macron ce mardi après-midi à l'usine d'Etaples.

Mise à jour de 10h30. Selon Le Figaro, l'Elysée aurait pour objectif de permettre la fabrication annuelle d'un million de véhicules propres en France d'ici 5 ans, alors que le rythme actuel oscille autour de 2,2 millions par an. En d'autres termes, l'Hexagone deviendrait un pays leader en matière de production de modèles électriques, hybrides et hybrides rechargables.

Pour stimuler le marché à court terme, les pouvoirs publics devraient porter le bonus écolo à 7 000 € pour l'achat d'un modèle électrique, tandis que le montant maximal de la prime à la conversion passerait à 4 0000 €. Par ailleurs, comme indiqué précédemment sur Caradisiac, l'État devrait confirmer qu'il s'engage sur le déploiement de 100 000 bornes de recharge à partir de 2021.

 

26 mai 2020, 6h45. C’est donc depuis l’usine Valeo d’Etaples (Pas-de-Calais), qu’Emmanuel Macron dévoilera cet après-midi les détails du plan de soutien à une filière automobile fortement fragilisée par des ventes en baisse de 48% en France depuis le début de l’année (à quoi s’ajoute une dégringolade de 76% en Europe au mois d’avril).

Ce secteur, qui représente 400 000 emplois directs en France et 900 000 en comptant les services qui y sont associés, focalise toutes l’attention de l’exécutif qui veut protéger un symbole fort de la souveraineté industrielle du pays, dont la compétitivité est aujourd’hui fortement mise à mal.

Si l’on ne connaît pas encore les détails des mesures à venir, on sait que l’accent sera particulièrement mis sur les technologies vertes (motorisations électriques et hybrides rechargeables), ceci dans le but de favoriser la transition énergétique.

Il est aussi question d’augmenter la prime à la conversion afin d’aider les ménages aux revenus modestes à changer de véhicule, et de développer les réseaux de bornes de recharge indispensables au développement des flottes de véhicules « propres ».

En début de matinée, Emmanuel Macron recevra le PDG de Renault Jean-Dominique Sénard, dont l’agenda est particulièrement chargé. Le groupe est aujourd’hui très affaibli, au point que l’Etat va devoir lui accorder une aide de 5 milliards, et on attend mercredi l’annonce de la nouvelle trajectoire commune de l’Alliance Renault-Nissan, que suivront vendredi les détails d’un grand plan d’économies de 2 milliards d’euros.

Après ce rendez-vous, le chef de l’Etat s'entretiendra, via visioconférence, avec d’autres acteurs du secteur tels que PSA, Toyota (qui possède une usine en France), équipementiers et partenaires sociaux.

Nous vous donnons donc rendez-vous ici tout au long de la journée pour retrouver les détails de mesures qui devraient avoir une portée exceptionnelle.

 

 

 

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