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Périphérique parisien : une nouvelle voie de discorde 

Dans Economie / Politique / Autre actu économie / politique

Lionel Bret , mis à jour

La mairie de Paris souhaite faire perdurer les voies olympiques et les convertir en artères de covoiturage permanentes sur le périphérique parisien. Une nouvelle voie de discorde en perspective.

Périphérique parisien : une nouvelle voie de discorde 

Un losange blanc sur un fond bleu. Ou un losange lumineux sur fond noir. Gardez bien ces signalétiques en tête.

Ce panneau va prochainement faire son apparition sur le périphérique parisien où une voie dans chaque sens de circulation sera bientôt réservée au covoiturage. Une certitude pour la mairie. Pas pour la région, ni pour l'État.

Panneaux indiquant le début et la fin d'une voie de covoiturage
Panneaux indiquant le début et la fin d'une voie de covoiturage

Une nouvelle polémique à Paris

Le 23 novembre 2023, la mairie de Paris affirme que la voie réservée aux JO Paris 2024, deviendrait une voie de covoiturage après les compétitions. Elle serait activée en semaine pendant les heures de pointe " dans chaque sens de circulation de 7 heures à 10 h 30 et de 16 heures à 20 heures ". Pour l’instant, il n’est pas prévu d’activer le dispositif les week-ends. Quant aux usagers autorisés à emprunter cet espace anti-embouteillage, la ville propose l'accès à " tous les véhicules avec au moins 2 personnes à bord (sauf poids lourds), les taxis, les transports collectifs (bus, autocars, transports scolaires), personnes détentrices de la carte mobilité inclusion stationnement et les véhicules de secours, d’assistance et de police." Sur le plan juridique, la ville dit avoir besoin du " feu vert du préfet de police de Paris " pour effectuer cet aménagement.

La majorité municipale ne doute pas de l'obtenir, malgré les fraîches relations qu'elle entretient avec les services de l'État. Laurent Nuñez le préfet de police de Paris était sorti de sa réserve contre un éventuel passage en force de la mairie concernant l'aménagement du périphérique. Et d'affirmer que ce projet ne pourrait voir le jour " sans lui ". Comprendre, sans le consentement de l'État. Pas de quoi ébranler David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge de la transformation de l’espace public et des transports vu que" l’État s'était engagé à la pérennisation de cette voie. "

Et de mettre le gouvernement devant sa responsabilité en soulignant que l'investissement " dans des radars pour contrôler ces voies " doit être " utile sur le long terme ". Au moment où toutes les pistes permettant de faire 20 milliards d’économie sur le prochain budget 2025 sont explorées, il serait mal venu d’apparaître inutilement dispendieux et au passage de se priver d'une source de revenu potentielle. 

La région veut récupérer la compétence périphérique

Nouveau rebond aujourd'hui. La région Île-de-France entend déposer une motion concernant l’aménagement de la ceinture urbaine parisienne et de sa limitation de vitesse à 50 km/h. L'assemblée présidée par valérie Pécresse va demander à la municipalité parisienne de renoncer à son projet et réclamer que" la compétence boulevard périphérique ne soit plus donnée seulement à la mairie de Paris, mais soit attribuée à Île-de-France Mobilités qui gère l'ensemble des transports de la région ". Si la trêve olympique semble loin, la fièvre des Jeux demeure bien présente. 

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