Opel Corsa 2019 : la dangereuse cousine - Vidéo en direct du salon de Francfort 2019

L'année 2019 sera faste sur le marché des citadines. Dans l’ombre des françaises, Renault Clio et Peugeot 208, qui ne montrent pas le bout de leur nez à Francfort puisqu'aucun constructeur tricolore n'y a de stand, une star européenne compte bien venir jouer les troubles fêtes durant cette rentrée chargée : l’Opel Corsa.

L'Opel Corsa au salon de Francfort 2019

Il s’agit de la sixième génération, la première à naître après le rachat d’Opel par le groupe PSA en 2017.  Et sur un stand Opel finalement plutôt petit, et surpeuplé, elle occupe une surface non négligeable, éclipsant l'Astra restylé ou le Grandland X hybride, en captant tous les regards.

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 Jumelle technique de la Peugeot 208 (à droite), la nouvelle Corsa affiche pourtant une personnalité propre. Impossible de les confondre malgré la plateforme commune.

Pour l’anecdote, le développement de cette nouvelle génération avait déjà bien été entamé par les anciens propriétaires de la marque, à savoir le groupe GM (General Motors). Lorsque PSA s’est penché sur le projet, le groupe a tout simplement jeté ce dernier aux oubliettes en demandant à Opel de repartir d’une feuille blanche. Pas si blanche que ça, puisque cette nouvelle Corsa partage une très grande majorité de ses composants avec les Peugeot 208 et Citroën C3.

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 Cette version Elegance arbore des jantes 17'',  des inserts rouges sur la calandre , les jantes et les rétros, un becquet et un stripping à tendance sportive sur le capot.

Le groupe français a ainsi ouvert à la firme allemande son savoir-faire, ses technologies et ses outils de production pour rendre à la Corsa tous les honneurs dus à son rang de citadine populaire. En effet, en près de 40 ans de carrière (depuis 1982 pour être précis), la Corsa a séduit 13,6 millions de clients et jouit d’une grande cote de sympathie notamment grâce à ses tarifs attractifs.

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La Corsa F, c’est son nom de code, est donc bâtie sur la même plateforme (CMP) que la nouvelle Peugeot 208. Elle affiche les mêmes cotes (4, 06 m) mais difficile de le deviner au premier coup d'œil tant son style est différent. En effet, les designers d’Opel sont parvenus à donner un vent de fraîcheur à la citadine tout en conservant l’ADN de la marque. À l'avant, on découvre des projecteurs proches de l’ancienne mais à la différence, ces derniers peuvent recevoir la technologie LED Matrix qui offre un éclairage nettement supérieur. Une première dans la catégorie. Et évidemment, la plupart des modèles exposés sur le stand en étaient équipés. Nous avons donc pu les découvrir, et leur look est plus sympa que de "simples" phares halogènes bien sûr.

Parmi les autres signes distinctifs, on remarque les nervures placées sur un capot bien plat, des flancs creusés et un aileron de requin dessiné sur le montant arrière qui contraste avec le toit noir présent sur les versions haut de gamme. On peut bien sûr avoir un toit de la même couleur que le reste, comme sur le modèle photographié ici à Francfort. Mais d'autres étaient rouges et noirs. Au final, on a sous les yeux une voiture élégante et équilibrée, qui peut se targuer d’offrir une personnalité bien différente de sa cousine sochalienne. Et elle est personnalisable avec des inserts de couleur sur la calandre, les jantes ou les coques de rétroviseurs.

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Cette nouvelle Corsa est plus ramassée que la 208 avec une hauteur plus faible de 5 cm ce qui modifie ses proportions par rapport à l’actuelle. Cela impacte la garde au toit malgré une hauteur de siège légèrement abaissée. Ceci combiné à une faible surface vitrée donne un léger sentiment d’engoncement. Dans le domaine de l’habitabilité, l’allemande se place dans la moyenne du segment avec suffisamment de place à l’arrière pour deux adultes et un coffre désormais correct. Le volume progresse d’une trentaine de litres pour atteindre 309 litres. Comme sa cousine, elle désormais exclusivement produite en 5 portes.

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La métamorphose se poursuit à l’intérieur avec un habitacle totalement remanié. La planche de bord est très sobre dans son dessin et son agencement par rapport à celle de la Peugeot 208. Toutefois l’ensemble est bien fini, avec notamment des matériaux souples qui recouvrent la partie haute, et surtout ergonomique. Opel a notamment rehaussé l’écran multimédia (jusqu'à 10’’ selon la finition) et conservé des commandes de confort (ventilation, température) physiques. L’instrumentation numérique fait aussi son apparition sur les versions hautes (printemps 2020) mais la Corsa laisse l’affichage 3D à la Peugeot. Les rangements sont nombreux avec notamment un vaste emplacement central, une grande boîte à gants et des porte-gobelets placés derrière le levier de vitesses.

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La Corsa n’affiche certes pas le standing de la 208, mais elle n’a pas été mise de côté pour autant en matière de technologies. En prime des feux matriciels, elle peut bénéficier d’une surveillance des angles morts, de la lecture des panneaux, d’une recharge de smartphones par induction ou encore du régulateur de vitesse actif.

Jusqu’ici le plus gros défaut de la Corsa était son poids. L’allemande était une enclume. Grâce à PSA, elle profite d’une cure d’amincissement, une centaine de kilos environ, qui sera sans aucun doute profitable à l’efficience ainsi qu’au comportement routier. À ce propos, elle s’adjoint les services de toutes les motorisations PSA, essence, diesel et électrique.

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La gamme s’articulera essentiellement autour de l'essence avec en entrée de gamme un 3 cylindres atmosphérique de 75 ch. Deux versions suralimentées assureront le cœur de gamme (100 et 130 ch). Le 1.2 100 ch sera disponible au choix, en boîtes manuelle ou automatique et le 130 ch exclusivement avec la boîte automatique (EAT) à 8 rapports. Un seul bloc diesel de 100 ch (1.5) sera disponible. Il affiche une consommation parmi les plus faible du marché avec 3,2 l/100 km annoncés en cycle mixte. En plus des classiques motorisations thermiques, la petite allemande aura une version 100 % électrique Corsa-e. D’une puissance de 136 ch elle embarque une batterie de 50 kWh qui autorise un champ d’action de 330 km, selon le cycle WLTP.

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 La nouvelle Corsa est aussi commercialisée en version 100% électrique. Elle offre une autonomie de 330 km (WLTP).

Opel signe une citadine comme on les aime : élégante, pratique et attractive. Les commandes de la Corsa sont d'ores et déjà ouvertes, avec un prix d'appel de 14 600 € avec le petit moteur essence de 75 ch. Le diesel sera proposé à partir de 20 200 € et l'électrique sera disponible à 31 950 € pour le premier niveau de finition. Elle fait aujourd'hui sa première apparition publique, et si vous passez par Francfort, vous pourrez donc passer commande directement sur le stand.

 Les tarifs, les équipements, les motorisations

Corsa : six airbags, alerte anticollision avant, régulateur/limiteur de vitesse, lecture des panneaux de signalisation, aide au maintien dans la voie, banquette 60/40, verrouillage centralisé à télécommande, rétroviseurs extérieurs électriques et dégivrants, radio sur écran tactile 5 pouces, vitre avant électriques…

Édition : climatisation manuelle, frein à main électrique sur BVA.

Elegance : capteur de pluie, allumage automatique des phares, antibrouillards LED, jantes 16 pouces, phares full LED avec assistant feux de route, radio sur écran tactile 7 pouces avec Apple Car Play et Android Auto, vitres arrière électriques…

GS Line : boucliers spécifiques, pédalier sport en alliage, mode de conduite sport…

Les tarifs

- 1.2 75 ch > Corsa : 14 600 €, Edition : 15 400 €.
- 1.2 100 ch > Edition : 16 800 €, Elegance : 19 200 €, GS Line : 19 400 €. BVA8 : + 1 700 €.
- 1.2 130 ch BVA8 > GS Line : 22 100 €.

Diesel

 - 1.5 100 ch > Edition : 18 600 €, Elegance : 21 000 €, GS Line : 21 200 €.

Électrique

 - 100 kW > Selection : 29 900 €, Edition : 30 650 €, First Édition : 33 250 €.

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Je n'aime pas

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L'instant Caradisiac : massacrée

Nous sommes montés dans cette nouvelle Corsa à peine 1h30 après l'ouverture des portes du salon à la presse. Pourtant, nous avons découvert une auto qui avait déjà bien souffert des assauts "des vilains journalistes qui trifouillent les matériaux et tirent sur tout ce qui dépasse ou pas". Pas nous, bien sûr, la voiture était déjà comme ça avant notre arrivée. Résultat, la pièce plastique entourant le bouton de démarrage était complètement massacrée, et ne tenait plus en place. Pas flatteur, et même si l'on sait que les voitures de salon souffrent bien plus et bien plus vite que les autres, cela reste étonnant. Déjà des soucis de finition ? Pas sûr, plus sûrement un gros bourrin qui est passé par là...

À peine 10 jours avant ce salon de Francfort, Caradisiac vous présentait déjà la nouvelle Corsa, dans un reportage tourné en studio.  À voir aussi pour en savoir plus encore sur ce modèle.