Moto GP: Pays Bas: Le bibendum a relevé la tête
Il faudra bien s'y résoudre, cette saison 2007 de Moto GP offre une compétition tellement exacerbée, que les valeurs techniques qui y sont engagées jouent systématiquement le balancier à chaque fois que les machines empruntent la piste. C'est tellement fin, qu'un élément peut tout chambouler, de la caractéristique du tracé à la météo. La démonstration en a encore été faite à Assen.
Battu à Donington, plus que bousculé en qualification au Pays Bas, et ce à chaque fois que les nuages avaient la mauvaise idée de déverser leur contenu, Michelin s'est totalement retrouvé une fois le soleil revenu. Si les cinq premiers étaient en Bridgestone sur la grille de départ, ce sont bien trois pilotes chaussés en boudins auvergnats qui trustaient les quatre premières positions une fois la ligne d'arrivée franchie.
Une performance d'autan plus appréciable que ces pilotes ont dû cravacher pour conquérir leur place et donc taper dans leur capital pneu. Au premier rang de ceux ci, Rossi, bien sûr, qui n'a pas ménagé sa peine pour arracher une victoire pleine d'autorité.
Jean Philippe Weber, chef du blason de Clermont Ferrand ne boudait pas son plaisir et apportait son explication. "Nous sommes très heureux du résultat d'aujourd'hui car le rythme de la course était très élevé et que l'on a assisté à de grosses bagarres entre les différents pilotes. C'était vraiment superbe de voir Valentino l'emporter à nouveau, les temps au tour qu'il a réalisés étaient simplement époustouflants, il allait de plus en vite tour après tour, c'était simplement incroyable ».
La plupart de nos pilotes utilisent désormais la nouvelle construction de slick arrière, testée pour la première fois à Istanbul. Ces pneumatiques procurent une très bonne stabilité dans les virages et une excellente maniabilité, aujourd'hui l'on pouvait voir que Valentino était en pleine confiance avec ses pneus avant et arrière, et qu'il pouvait prendre la trajectoire intérieure en entrée de virage et tenter le dépassement exactement où il le souhaitait. Par ailleurs, les pneus sont restés constants tout au long de la course, même si Valentino a été contraint d'attaquer pour s'extirper du paquet. » Une constance, qui faisait justement défaut ces derniers temps.
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