Moto GP - Ezpeleta: "Le contrôle de traction est une question de sécurité"

L'électronique dans la compétition, voilà un sujet brûlant qui met la moto à l'heure de son temps. Alors que lesdites puces commencent à se multiplier sur la machine lambda, voilà que l'élite des Grands Prix s'interroge sur son éventuelle abolition. Au nom d'un trop grand nivellement des valeurs et d'un déficit de spectacle.
Rossi et Capirossi s'en sont ouverts et Carmelo Ezpeleta, ponte de la Dorna leur a porté une oreille attentive. A une nuance près que l'Espagnol a tenu à apporter : oui à des axes de travail pour l'étude d'une centrale électronique moins onéreuse, mais non à un retour en arrière. Et ce pour des raisons de sécurité :

« Le contrôle de traction est un problème de sécurité. Je ne pense que l'enlever serait une bonne chose. C'est une question qui doit être débattue en Commission de sécurité. Ce sont les pilotes qui doivent se prononcer clairement sur ce qu'ils veulent à ce sujet. Par ailleurs, le dispositif ne nuit pas au spectacle. Le Moto GP est spectaculaire. La dernière course d'Assen par exemple s'est déroulée avec des machines équipées du système. Nous n'avons pas le même problème qu'en Formule 1. Nos courses sont animées. Enfin, on peut constater que le contrôle de traction n'a jamais métamorphosé un dernier en leader. »
Par ailleurs, Ezpeleta en a profité pour préciser que la relève des actuelles 125 et 250 en Grand Prix n'aurait pas lieu avant 2011.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération