Motards attention : il y aura plus de tests de voitures autonomes
C’est un message fort qu’a adressé la France au monde concerné par la mise au point des véhicules autonomes. Alors que l’émotion est encore réelle au sujet du premier accident mortel mettant en cause ce type de voiture, un drame qui s’est produit en Arizona, aux États-Unis, le Président de notre verte contrée n’a pas joué profil bas. Au contraire, il a appuyé sur l’accélérateur en annonçant un nouveau cadre législatif dès 2019, qui permettra d'expérimenter sur les routes les véhicules autonomes de niveau 4.
Un niveau 4 qui signifie une autonomie quasi-totale. L’aboutissement est le niveau 5 qui désigne les voitures 100 % autonomes sur tout parcours et par tous les temps, éventuellement même sans conducteur à bord. En attendant, on se contentera d’un conducteur certes dispensé de tout devoir de vigilance, mais seulement sur certaines routes et lors de conditions météorologiques classiques.
Pour autant, Emmanuel Macron tient à ce que la France soit en première ligne sur le sujet : la France va présenter, « courant » avril, sa stratégie pour la voiture autonome, a expliqué le président de la République, soulignant qu'il s'agissait de mettre le pays « à la pointe de l'expérimentation et de l'industrialisation » en la matière. « Dès le début de l'année prochaine, nous disposerons du cadre législatif autorisant les expérimentations, qui seront incluses dans la future loi Pacte", a-t-il indiqué. « D'ici 2022 », la France sera également dotée d'un « cadre de régulation » permettant la circulation des véhicules autonomes. Une année prise en référence qui n’est pas anodine, car considérée par les spécialistes et les constructeurs comme celle où les véhicules autonomes seront mis sur le marché.
Une nouvelle qui ravit le responsable de la Plateforme automobile (PFA) qui rassemble la filière automobile en France. Luc Chatel se félicite ainsi « d'un tel cadre législatif, car, en matière d'autonomie, l'expérimentation est la clé de l'innovation ». On rappellera que la Plateforme automobile coordonne un consortium qui réunit constructeurs (Renault, PSA), équipementier (Valeo), acteurs du transport (Keolis, Transdev, RATP, SNCF) et acteurs de la mobilité (Navya, EasyMile, TwinswHeel, institut Vedecom, SystemX).
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