Mobilité : 62% des Français souhaiteraient passer au véhicule électrique
Lorsque l’on acquiert un nouveau véhicule, c’est pour aller loin, à la fois dans l’espace et dans le temps. Les enjeux de la mobilité sont aussi des projections dans l’avenir et, c’est sans surprise que l’on découvre les résultats de la récente enquête présentée par Drivalia.
La rationalité prime
La personnalité d’Elon Musk a beaucoup fait pour populariser la voiture électrique, non comme un gadget écologique, mais comme un marqueur d’élégance. Tesla fait rêver. Et, chose rare, c’est là un désir individuel qui rencontre les aspirations collectives. Il s’avère que selon l’étude de Drivalia, 62,2 % des Français souhaiteraient passer au véhicule électrique et/ou hybride. Comment s’assurer qu’il n’y a pas là le simple phénomène de mode ? En analysant les raisons d’un tel succès.
D’abord, notons qu’il ne s’agit pas nécessairement d’une volonté d’achat : les données incluent aussi la location.
En réalité, le passage à l'électrique coïncide avec un souhait plus profond. En effet, près de la moitié (45%) des interrogés ambitionnent de réduire leur utilisation de la voiture. Deux raisons pour cela : réaliser des économies et se mettre en phase avec les exigences environnementales. Ni le confort ni la praticité de la voiture ne sont donc mises en cause. Seulement voilà, la dépense est trop grande. D’où l’électrique. D’où la location. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la location de véhicule en mode abonnement connaît un boom actuellement.
Ajoutons à cela que les 3/4 des répondants font usage de leurs voitures moins d’une heure par jour. On voit ainsi qu’aux finances et à l’éthique s’ajoute le besoin. Non, décidément, le souhait de passer à l’électrique n’a rien d’une mode.
Vers un développement massif de l’électrique ?
L’étude révèle également les motifs pour lesquels ceux qui ne souhaitent pas passer à l’électrique conservent cette réserve. 58,5 % d’entre eux estiment que les véhicules sont dotés d’une trop brève autonomie. 53,8 % déplorent que le nombre de bornes électriques soit encore trop faible. Il faut considérer ces arguments et les entendre, puisqu'ils sont légitimes.
Mais un fait est à relever : il y a là des arguments qui risquent fort de ployer devant le développement de l’électrique ainsi que devant les politiques publiques et les efforts des constructeurs. En d’autres termes, on peut s’attendre à une adoption massive de l’électrique dans les années à venir. Surtout avec le développement du télétravail.
Avec des modalités du travail qui varient, avec un usage quotidien de la voiture qui tend à se réduire du fait du prix de l’essence, des difficultés de déplacements urbains et des changements de mentalité : on peut s’autoriser une prévision. L’enquête, menée par Drivalia auprès d’un panel représentatif, l’autorise. On peut, sans risque, annoncer une forte croissance du marché des véhicules électriques, et de celui de la location dans les temps qui viennent.
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