Mini fête ses 60 ans (reportage vidéo)

Ainsi, 60 ans plus tard, BMW souffle les bougies de Mini. Certes, l’allemand a racheté la marque en 1994, et propose depuis 2001 une nouvelle version bien plus cossue visant une clientèle à la recherche d’un modèle premium, mais le look et l’esprit restent là. L’Union Jack repris sur les feux arrière de la dernière génération compte bien rappeler la filiation de l’auto avec ses ancêtres.

Il faudrait en effet être fou pour tourner le dos à une aînée aussi célèbre. La Mini a côtoyé Paul McCartney et John Lennon, a tourné dans The Italian Job (« L’or se barre » en VF) en 1969, ou encore a conquis Brigitte Bardot dans sa version Mini Moke. Même Nicky Larson traque les criminels avec sa Mini, preuve d’un rayonnement sans frontière de l’auto.

Il reste donc très chic de rouler en ancienne Mini. Adrien Harang ne s’y est pas trompé en créant My Mini Revolution, garage spécialisé qui donne une seconde jeunesse aux Mini historiques. Plusieurs modèles remis à neuf étaient présents pour fêter les 60 ans, allant de l’auto d’origine aux plus récentes équipées d’une motorisation à injection multipoint, en passant par un Countryman avec ses habillages extérieurs en bois. Tous sont à découvrir dans notre vidéo.

Mini compte bien aussi perpétuer l’héritage de John Cooper, et des victoires au Monte Carlo en 1964. Cette tâche reposera sur les épaules surgonflées de la future Mini John Cooper Works GP qui sera produite en 2020 à 3 000 exemplaires. À l’opposé de cette version sportive, l’auto se décline désormais également dans une version « écolo » hybride rechargeable pour le Countryman, et 100 % électrique pour la version 3 portes.

Passé – présent – futur : la Mini traverse les époques en s’adaptant aux tendances. Et au vu de ses développements, ce n’est pas fini. On parle même du retour du projet de la Mini Rocketman, toujours en version électrique.