Matteo et sa Suzuki Swift Sport : une Japonaise couteau suisse idéale pour ce jeune conducteur
Difficile lorsque l'on débute sa vie de conducteur d'allier le plaisir aux trajets quotidiens. Ce jeune électronicien a trouvé la solution : une Suzuki Swift Sport de 136 ch d'occasion pour 12 500 euros. Depuis son achat il y a trois ans, Matteo s'amuse à son volant, et se rend chaque jour à son travail à son bord.
Comment faire ? Lorsque l'on est un jeune conducteur passionné d'automobile et que l'on souhaite conjuguer le plaisir avec les nécessités du quotidien, le choix est restreint. D’autant plus que l'on a rarement la possibilité de s'offrir deux autos différentes, l'une pour s'amuser, l'autre pour se déplacer. Matteo a trouvé la solution : c'est une Suzuki Swift Sport de deuxième génération, "la dernière à trois portes et la dernière à moteur atmo".
Sa Swift Sport affiche 136 ch, ce qui n'est pas exceptionnel, mais en tenant compte de son poids mesuré, autour de la tonne "1 050 kg exactement", Matteo s'amuse au volant d'un engin bien campé sur ses quatre roues renvoyées aux extrémités d'un châssis parfaitement équilibré. Depuis trois ans qu'il est à son volant, le jeune électronicien (qui travaille dans l'automobile), se régale au quotidien, mais aussi lors des virées du week-end ou le temps des vacances. Trois ans au cours desquels il a parcouru près de 25 000 km plutôt sereinement, malgré sa curieuse position de conduite.
Une assise pratique au quotidien et un équipement complet
Parce que l'on reproche souvent à la Swift Sport cette position qui n'est pas très sport justement, en raison d'une assise plutôt en hauteur. Mais Matteo s'en accommode fort bien. "Au quotidien, c'est plutôt pratique". Comme il apprécie les équipements de son auto. Pour une voiture de millésime 2016, elle est même sacrément dotée. Ouverture sans clé, clim auto, régulateur, Bluetooth et prise USB sont de série. "Et même les sièges chauffants".
Mais comment un jeune conducteur peut-il s'offrir une petite sportive, bien équipée, presque neuve et en parfait état ? "En économisant, évidemment". Et en cherchant bien, en épluchant les offres et en comparant. "J'avais essayé une 500 Abarth". Mais l'Italienne était moins polyvalente à ses yeux. Une recherche qui a fini par aboutir à cette Japonaise à bord de laquelle son précédent propriétaire n'avait effectué que 4 500 km en quatre ans. Matteo l'a payée 12 500 euros en 2020.
À cette somme il n'a pas rajouté grand-chose. Si ce n'est une ligne d'échappement un peu plus sonore que celle du modèle de série. Côté consommation, le petit karting japonais ne réclame que 7 l / 100 km, "même en s'amusant, car il dispose d'un système de distribution variable à l’admission (VVT)". À condition de ne pas s'aventurer trop souvent sur un circuit et de frôler le rupteur à chaque passage de rapport, car dans cas, la consommation peut doubler. Évidemment, Matteo juge le prix de son assurance un peu excessive à 750 euros par an en tous risques. Mais c'est le prix à payer lorsqu'il est inscrit "sport" sur un capot, et lorsque son conducteur est jeune. Mais ce prix n'est finalement pas si élevé pour une voiture plaisir parfaitement polyvalente et réputée fiable.
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