Livre : Henri Loevenbruck « Nous rêvions juste de liberté »
Henri Loevenbruck est un auteur spécialisé dans les romans d'Aventure, de Fantasy et de Thrillers mais également un passionné de moto. Ses livres sont publiés dans une quinzaine de langues et en 2011 il est fait Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres. Nous le connaissons pour des titres comme « Le Mystère Fulcanelli », « Les Cathédrales du vide » ou encore pour sa trilogie « La Moïra ».
Son prochain livre qui sortira demain « Nous rêvions juste de liberté » aborde un sujet qui nous touche de plus près. Amoureux de la marque Harley-Davidson (tout comme son grand-père), il distille son nouveau roman à grand coup de road-trip, d'amitiés et d'aventures. D'ailleurs pour l'anecdote, il parcourra la France pour ces séances de dédicace à bord de sa Harley (voir les dates en bas de l'article ».
Il explique : « De manière indirecte, il y a toujours eu chez moi un lien entre l'écriture et la Harley […]Depuis que je suis gosse, j'ai toujours été fasciné par la moto, et en particulier par le célèbre V - Twin américain, que mon grand-père me montrait sur de vieilles photos datant de la Libération. Comme beaucoup de gamins de ma génération, j'ai été inspiré par l'esprit de liberté, de rébellion, l'amour de la route qu'avaient cristallisé en nous des films comme Easy Rider. En 2001, après avoir remporté un certain succès avec ma trilogie « La Moïra »,j'ai décidé de réaliser un vieux rêve de gosse et de m'offrir enfin, à 29 ans, ma première Harley-Davidson :un Sportster 883 C d'occasion. En quelque sorte, c'est un peu à la littérature que je dois ma rencontre avec la marque!
Depuis, j'en suis à la sixième, un Street Glide noir mat avec lequel je m'apprête à faire un run de dix jours avec monclub, le Showtime Riders HDC.Rouler à moto et surtout rouler avec les membres de mon club est devenu pour moi, depuis quinze ans, le plus formidable échappatoire, le plus opérant des médicaments. C'est sur les routes que j'oublie mes peines, que je construis mes rêves, mes futurs romans, et c'est dans le partage de cette solitude avec mes compagnons de route que je bâtis mes plus solides amitiés. Le plaisir de la moto fait partie de ces choses qui ne se disent pas, mais qui se vivent. Il y a les sensations fortes, le vent qui caresse le visage mais il y a aussi le partage : celui d'un mythe, d'un rêve et d'une tradition. Depuis que la moto existe, les motards ont toujours éprouvé le besoin de se réunir. Voilà sans doute un paradoxe bien humain que celui de concilier le plaisir d'un véhicule solitaire à celui de rouler à plusieurs...
Mais c'est ainsi. Les motards, toujours, ont eu l'habitude de s'assembler, pas seulement pour rouler ensemble, mais aussi pour créer des communautés. Ce n'est sans doute pas un hasard si le loup est un animal qui revient souvent dans l'imagerie du biker (et dans mes romans !): l'un comme l'autre se magnifient
tout autant dans la solitude que dans la meute ».
Synopsis :
« Nous avions à peine vingt ans, et nous rêvions juste de liberté. » Ce rêve, la bande d'Hugo va l'exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l'indépendance et l'amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paye cher. Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d'être à la fois un roman initiatique, une fable sur l'amitié en même temps que le récit d'une aventure. Avec ce livre d'un nouveau genre, Henri Lœvenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road movie fraternel et exalté.
« Nous rêvions juste de liberté » est aux éditions Flammarion au prix de 21 euros
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