Les villes françaises bientôt limitées à 30 km/h ?
Réuni hier pour un Conseil de défense écologique, le gouvernement étudie avec attention les idées proposées par la Convention Citoyenne. Si Emmanuel Macron a d’ores et déjà mis fin au suspens concernant le passage des autoroutes à 110 km/h, la réduction de la vitesse dans les agglomérations françaises à 30 km/h est une possibilité.

Si l’éventualité d’un abaissement de la vitesse maximale sur autoroute à 110 km/h a immédiatement fait réagir, une autre mesure proposée par la Convention Citoyenne est quelque peu passée entre les mailles de la contestation populaire : la réduction de la vitesse maximale en ville à 30 km/h. Une éventualité également évoquée du côté de la Ville de Paris et de sa maire fraîchement réélue, Anne Hidalgo.
Après le passage aux 80 km/h généralisé, le gouvernement, qui ne devrait pas se prononcer sur le sujet tout de suite, étudie l’harmonisation de la vitesse en agglomération. S’il existe de nombreuses « Zones 30 » partout sur territoire, il s’agirait là de généraliser la vitesse maximale à 30 km/h.
Plus que le passage aux 80 km/h, la mesure revêt un aspect sécuritaire bien plus évident. À l’heure où le cycliste, le piéton ou encore la trottinette électrique investissent de plus en plus les centres-villes, la réduction de la vitesse des véhicules y circulant peut rassurer. Un rapport du Commissariat général au développement durable, datant de 2018 précise qu’en roulant à 30 km/h au lieu de 50 km/h, la distance d’arrêt (réaction + freinage) est de 13,5 mètres contre 27,5 mètres.
Autre élément, dans l’air du temps, la réduction de la vitesse maximale autorisée en ville permet une diminution de la pollution.
Pour ou contre, nul doute que cette mesure fera débat, quelle que soit son issue.
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